W A R N I N G

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[ACD] réduit ; amendement ; apprentissage [ou information] ; bloc [de lois]; [être dans une] bulle; chercheur [scientifique] ; constitution ; débat ; exhausti [f] ; expert [ou] spécialiste ; extrême ; Falun Gong ; groupe ; honneur ; idé [e-idéologie] ; indemni [] ; juriste ; [Maison Citoyenne] MC ; légitim [e] ; lobby ; oblig [atoire] ; parlement ; parti ; permanent ; politi [que] ; ponctuel ; pluralité ; quota ; référendum [ou] RIC ; représentatif ; salaire ; [Mandela et] Sankara ; secret ; sérieu [x] ; tir [é au sort]

Vous ne pourrez pas trouver les mots qui se trouvent dans les textes qui sont cachés. Donc j’ai rajouté dans chaque titre une parenthèse qui contient certains mots clef. Vous avez la liste ci-dessus pour vous aider.

Pour trouver le ou un autre mot clé dans le texte caché, il faut l’ouvrir et refaire la recherche.

Ce ne sont pas les tirés aux sorts qui vont créer les lois. Ils vont juste écrire leur vision de ce que la loi doit représenter et ce seront des juristes qui transcriront cette vision en loi avec la supervision des tirés aux sorts.

Amendement, veut dire modification d’une loi.

OUI, car ils ne doivent se concentrer que sur un sujet. Lorsque je côtoyais les gilets jaunes, j’étais impressionné par les conversations échangées entre eux.

Résumé : Humainement parlant, les politiciens ne peuvent pas tout connaître. Les tirés au sort, vont s’informer d’une manière exhaustive, en discuter en interne et obtenir des résultats bien meilleurs qu’un décideur ou qu’un parti ne pourra le faire.

Version détaillée : Par contre les parlementaires et le gouvernement ont des centaines de sujets différents à traités. Humainement et par manque de temps, ils ne peuvent pas gérer correctement tous les sujets. D’où le noyautage des partis et des parlementaires par les lobbys.

Les tirés au sort vont se former d’une manière exhaustive. Ce que les politiciens ne peuvent pas faire sur tous les sujets.

Les tirés aux sorts peuvent poser des questions aux experts à chaud. Puis durant la seconde étape, c’est-à-dire pendant les discussions en interne, tous les points seront retraités et si nécessaire, il est toujours possible de demander des éclaircissements aux personnes préposées aux recherches sur Internet ou de contacter l’intervenant ou un autre expert pour des éclaircissements.

NON, les intervenants, invités par les Assembles Citoyennes Décisionnelles (ADC), ont une expertise bien spécifique et ciblée dans leur domaine. Ils et elles sont imprégnés, voir ils vivent dans leurs bulles respectives. Elles et ils ont tout intérêt à expliquer clairement leur vision. Idem s’ils devaient donner ces mêmes explications à des parlementaires*. Donc une certaine compétence dans la vulgarisation du thème sera un plus pour les intervenants.

*En général, ce ne sont pas des spécialistes, mais des lobbyistes qui expliquent aux parlementaires et aux partis la vision des grandes entreprises. D’où une vision biaisée de la réalité, en fonction du résultat escompté par les grandes entreprises.

S’il y en a un, il tendra, consciemment ou inconsciemment, à vouloir trop influencer les autres membres. Certains se laisseront aller et se reposeront sur ses thèses, d’autres auront tendances à se rebiffer. Dans les deux cas, les résultats seront toujours amoindris, par rapport à des groupes travaillant sans spécialiste.

De toute manière, les spécialistes interviendront quand-même, mais uniquement sur invitation des ACD.

C’est une croyance populaire qui est tenace et fausse. Bien sur, avec les années d’expériences, ils acquièrent l’expérience politique où l’appât du gain et du pouvoir devient de plus en plus fort. Mais en réalité, ce qui compte ce n’est pas ce que l’on sait ou ce que l’on croit savoir, mais d’être à l’écoute de celles et de ceux qui ont des expertises pointues différentes et complémentaires. Puis d’en faire la synthèse. C’est le travail des deux premières phases pour toute ACD. Apprentissage puis discussions en interne.

Les politiciens n’ont pas le temps ni la capacité de tout faire. Ils dépendent donc trop des conseils biaisés des lobbys. Et ça ce n’est plus acceptable dans une vraie démocratie.

Lors de la création de la démocratie, 5 siècles avant notre ère à Athènes, la population n’était pas élue, mais c’est elle qui prenait les décisions. Il n’y avait pas de représentant en tant que tel. (Démocratie directe qui dura 300 ans !)

Les membres d’une ACD représentent la diversité de la population, ce qui n’est pas du tout le cas des parlementaires, qui eux sont influencés par les lobbys, l’argent et l’idéologie des partis. Toutes ses influences sont néfastes au bon développement d’un pays.
Donc, la diversité des membres des ACD font qu’ils sont tout à fait légitimes à prendre des décisions, qui ne sont pas influencées par les lobbys, l’argent et l’idéologie des partis.
L’écoute des experts de tout bord forgera la pluralité des connaissances et les discussions qui s’ensuivront permettront de prendre les meilleures décisions pour la population, les entreprises et le pays. Ce mécanisme rend les tirés au sort, comme des “expertsglobaux.

Résumé : Humainement parlant, le gouvernement et les parlementaires ne peuvent pas maîtriser tous les dossiers. Les ADC ponctuelles ne traitent qu’un dossier et ils sont à fond dessus. Ils finissent par devenir des «experts» globaux et ça leur donne toute la légitimité pour avoir le dernier mot face aux parlementaires et au gouvernement.

Dans le cas d’une ACD permanente, les citoyens et les citoyennes n’auront que quelques “petits” dossiers à traiter.

Version détaillée : Du côté des Assemblées Citoyennes Décisionnelles (ACD), après la phase d’information et d’apprentissage, il y a les délibérations en interne. Ces deux processus vont forger une connaissance générale pointue du sujet abordé. Les citoyennes et citoyens des ACD, deviennent des «experts» globaux du sujet traité, grâce à cette vue d’ensemble.

C’est cette expertise qui les rend légitimes à avoir le dernier mot envers les parlements ou le gouvernement.

Fort de ce qui a été vu plus haut, le gouvernement et les parlementaires ne pourront jamais prétendre avoir un tel niveau d’expertise. Les raisons principales sont :

  • Le manque de temps ne leur permettra jamais de suivre tous les apprentissages des différentes ACD.
  • Discussions en interne inaccessibles à toute personne étrangère à l’ACD. (Respect du secret des discussions.)

On voit donc qu’ils ne pourront avoir qu’une vue partielle de chaque sujet traité.

Ne perdons pas de vue, que de nos jours, le gouvernement et les parlementaires n’ont pas du tout la maîtrise nécessaire des dossiers, c’est pourquoi ils se basent sur les conseils biaisés des lobbyistes, mais aussi en fonction des idéologies* des partis ou du gouvernement.

Par contre, grâce à la phase d’apprentissage des ACD, les parlementaires pourront aussi s’informer en lisant les résumés des comptes rendus des séances d’informations que les ACD auront reçus.

*Remarque :
Les politiciens ont besoins de suivre une idéologie pour savoir quelles tendances ou directions faudra-t-il prendre. C’est aussi de cette manière qu’ils perdent le contact avec la population et se retrouvent hors-sol.

Cette question mériterait qu’elle soit posée à une Assemblée Citoyenne Décisionnelle (ACD) pour trouver de bonnes règles ou cadre de travail dans les parlements.

Hypothèse : Pour qu’un amendement puisse être soumis à l’ACD, il lui faudrait l’appui d’au moins 10% des parlementaires ET de trois groupes politiques.

Le but de cette démarche est d’éviter de noyer les ACD par des milliers d’amendements qui n’ont, dans la plupart des cas, pas une justification réelle, si ce n’est que de faire de l’obstruction. En France, il arrive qu’il y ait plus de 100’000 amendements. Ces règles, quelques peu restrictives, servent à en diminuer le nombre et à améliorer la pertinence et la qualité des amendements.

Certaines personnes vont penser que cette hypothèse est trop restrictive ! Peut-être, l’idéal serait de trouver un juste milieu, ce que peut parfaitement faire une ACD.

Si le bloc de lois, où l’amendement appartient, avait été accepté par l’ACD à 80 % ou plus, un référendum facultatif est toujours possible. (Demande d’un référendum, récolte de signatures et respect des délais.)
Si le bloc de loi avait été accepté par l’ACD avec moins de 80 %, alors il y aura un référendum automatique. (Pas de récolte de signatures.)

Ce sont les ACD permanentes qui s’occupent de ces petites modifications.

Par contre, si c’était une ACD qui avait créé les lois incriminées, alors il y a un processus spécial qui va se mettre en place.

Ce seront les anciens tirés aux sorts, qui avaient directement participé à la création du bloc où les lois à modifier s’y trouvent, qui vont être rappelés pour constituer une ACD réduite. Dans un premier temps, une discussion aura lieu entre les initiant des modifications et l’ACD réduite. Si nécessaire, l’ACD fera appel à des experts pour avoir une nouvelle vision d’ensemble sur le sujet. Puis le processus suivra sont cours comme pour une ACD habituelle.

Version courte : Le groupe de citoyennes et citoyens ayant appartenu à l’ACD et qui a planché sur le bloc de lois touché par le nouvel amendement ou modification, sera convoqué pour qu’il réfléchisse au problème. (Ce groupe va travailler comme une ACD ponctuelle.)

Suite avec la version détaillée : Ce sont elles et eux qui sont les mieux placés pour analyser la pertinence des modifications proposées, personne d’autre. Les anciens des ACD sont comme des “expertsglobaux du sujet qu’ils avaient traités. À ce titre, elles et ils doivent être vus comme une valeur incontournable et avoir un poids important dans la décision finale. Le groupe peut même devenir un conseillé au près du Parlement et du Gouvernement par rapport au bloc en question.
Vous remarquez que je parle du groupe et non des citoyens. J’insiste bien sur le mot “groupe”, car les citoyens, appartenant à ce groupe, ont toujours travaillé en collégialité et il faut que cela reste ainsi. Car c’est l’Intelligence Collective (IC) du groupe qui fait leur force et non l’individualité.

Si cette réponse ne vous satisfait pas pleinement, voyez la FAQ «On ne va pas créer une ACD juste pour une ou quelques modifications de la loi ? Genre ajustement.»

Petite remarque :
Les anciens d’une ACD se feront un plaisir de répondre présent. Vis-à-vis de la population ça démontrera le sérieux et la légitimation des ACD. Du coup les gens croiront de plus en plus en cette nouvelle forme de vraie démocratie et ça renforcera la résistance des démocraties face aux extrêmes. À terme, avec une vraie démocratie, les extrêmes devraient soit s’effondrer soit se réduire à peau de chagrin. Elles ne seront plus un danger pour les vraies démocraties.

C’est ce qu’on peut appeler le saucissonnage des lois.

La Maison Citoyenne (MC) doit veiller au grain, en surveillant la création des lois sur plusieurs années. S’il y a un soupçon, elle doit réagir en stoppant les nouvelles demandes…

Résumé :  …Et voir s’il y a lieu ou pas de créer une ACD ponctuelle pour régler l’ensemble des lois, concernant le sujet en question, ou continuer avec une ACD permanente.

Version détaillée : …Et voir si un changement général serait la solution la plus judicieuse. Si tel n’est pas le cas, les modifications pourront continuer à être gérées par des ACD permanentes.

Par contre si la MC décide qu’une ACD ponctuelle doit être formée, alors le processus de travail habituel peut commencer.

Remarque : Si les lois avaient déjà été créées par une ACD ponctuelle, pour cette nouvelle ACD, tous les citoyens et citoyennes seront nouveaux. Le but étant d’éviter que certains ayant déjà des connaissances poussées du sujet, soient mélangés avec des “novices”. C’est pour cette même raison que les spécialistes du sujet traité ne peuvent pas participer à une ACD qui touche leur domaine de compétence.

Non, je pense que c’est une mauvaise idée. Ce qui me dérange, c’est qu’on entre de nouveau dans les travers d’un parlement qui ne peut pas maîtriser tous les sujets. Comme c’est déjà le cas pour le Gouvernement et les Parlements actuels. À ma connaissance, les deux seules spécificités de ces citoyens, c’est qu’ils connaissent le fonctionnement des ACD, car ils sont tous issus des ACD et de siéger moins longtemps que les élus. Ce manque de maîtrise des sujets, risque de les pousser dans les bras des lobbys si ces derniers ne sont pas interdits.

OUI, mais il faut une représentativité la plus fidèle de la population dans le territoire où l’ACD sera créée. Cette représentativité ne peut être respectée qu’en créant des quotas, ce qui fait qu’on a affaire à un « hasard contrôlé ou dirigé ».
Pour plus d’informations, voir la rubrique «Qu’est-ce qu’on entend par «hasard dirigé» et le tirage au sort est-il représentatif ?»

Exemple dans le cas de la convention citoyenne en France.
Au départ 30’000 personnes ont été tirées au sort. Sur cet échantillon, 6’000 ont reçu un SMS pour leur demander s’ils seraient intéressés à participer à la convention ? 1’000 ont répondu positivement. Au final 155 ont été tirés au sort. Il y en avait 5 de plus pour palier à des désistements de dernière minute.

OUI, cela semble trop peu. Mais s’il s’agit d’une petite commune, ça pourrait jouer.
Pour plus d’informations, voir la rubrique «Qu’est-ce qu’on entend par «hasard dirigé» et le tirage au sort est-il représentatif ?»
A Genève, un forum citoyen fut organisé avec seulement 30 citoyennes et citoyens pour une population pouvant voter d’un peu moins de 300’000 habitants !!

Source : usbeketrica.com/fr/article/chambre-conventions-citoyennes-bon-outil-democratique
Hasard dirigé ou contrôlé.

Résumé : Pour permettre une représentativité la plus proche de la réalité du territoire concerné par l’Assemblée Citoyenne Décisionnelle (ACD), le tirage au sort doit être contrôlé. Ce qui évitera que certaines personnes, si elles sont peu nombreuses ou si elles ont tendances à ne pas vouloir participer, soient sous représentées en utilisant la méthode des quotas. Au départ, les tirés au sort ne connaissent pas le sujet qui sera traité. Mais dès que la personne a accepté de participer à une ACD quelconque,  la participation devient obligatoire.

Version détaillée : Une forme de hasard dirigé que Mathilde Imer, co-présidente de Démocratie Ouverte et membre du comité de gouvernance de la Convention Citoyenne, nous explique : « Si l’on voulait une assemblée statistiquement représentative, il faudrait plus de 1000 personnes. C’est ce qu’a fait la plateforme démocratique belge G1000. Le problème, c’est qu’un tel nombre nuit à la qualité de la délibération. En passant à 150, la méthode des quotas permet quand-même d’être représentatif.

« Sans quotas, les personnes acceptant d’être tirées au sort seraient donc moins représentatives. »

Même si la représentativité de la population ainsi obtenue n’est pas parfaite, les tirés aux sorts sélectionnés sont constitués d’un échantillon de citoyens bien plus diversifié que ne le sont les parlementaires. L’Assemblée nationale française compte par exemple 76 % de cadres et professions intellectuelles supérieures, soit 4,4 fois plus que leur part dans la population, selon l’Observatoire des inégalités. À l’inverse, aucun député n’est aujourd’hui ouvrier, contre 10% parmi les citoyens participants à la Convention Citoyenne, soit environ la même proportion d’ouvriers que dans l’ensemble de la population française. (Article publié le 3 juillet 2020.)

Si le tirage au sort constitue donc un progrès en termes de représentativité socio-démographique, il ne dit en revanche rien des préférences idéologiques des participants. … Pour éviter que certaines personnes acceptent ou pas de participer à une assemblée citoyenne, il suffit de rendre la participation obligatoire* pour les personnes tirées au sort. « C’est le cas pour les jurés tirés au sort, note Mathilde Imer. Ainsi pourrait être garantie une représentativité maximale. »
*Selon moi, les tirés au sort ne doivent pas connaître le sujet traité par l’ACD. Dès que la personne a accepté de participer à une ACD quelconque la participation devient obligatoire, quel que soit le sujet qu’elle devra traiter.

Résumé : Ce n’est qu’après avoir accepté le principe de participer à une Assemblée Citoyenne Décisionnelle (ADC) quelconque, que la participation devient obligatoire.

Version détaillée : Au tout début du processus, on tire au sort un grand nombre de personnes pour juste savoir s’ils seraient d’accord de participer à une ACD quelconque ? Dès l’acceptation de participer à une ACD, la participation devient obligatoire.

Dès que la Maison Citoyenne (MC) voudra créer une ACD, elle tirera au sort entre toutes les personnes qui avaient accepté de participer à une ACD. Ce qui permettra de lancer le processus pour ne travailler qu’à 50 %. La méconnaissance du sujet à traiter, aura évité que les tirés au sort n’acceptent en fonction du sujet.

Pour rappel : il ne doit PAS y avoir de spécialistes ou experts du sujet qui sera traité par l’ACD.

Pour y répondre, prenons deux exemples concrets.

1) Forum Citoyen de Genève (Suisse), pour un urbanisme respectueux de la nature et faire face au changement climatique. Coordination par le Professeur Nenad Stojanović du département de science politique et relations internationales de l’université de Genève 2020-2021.

Source : https://forumcitoyen.ch/site/wp-content/uploads/2021/06/forum-citoyen_avis-final.pdf

La sélection des citoyens a reposé sur un tirage au sort en deux temps, tirage que l’on dit «stratifié».

Un premier tirage au sort a permis de sélectionner 3000 personnes sur la base des listes électorales communales. Puis, 360 personnes ont signifié leur volonté de participer à cette démarche. Elles ont rempli un questionnaire destiné à apporter les informations suivantes : genre, âge, commune de résidence, nationalité, propriétaire ou locataire, niveau de formation, classe de revenu.

Sur la base de ces différents critères et des quotas de représentativité, un 2e tirage au sort a été organisé en séance publique, pour obtenir une sélection la plus représentative possible du microcosme de la société genevoise.

2) Convention Citoyenne pour le Climat en France. Par l’institut Harris Interactive en 2019.

Source : https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/comment-sont-ils-selectionnes/

Méthode : Tirage au sort parmi la population de ~300’000 personnes. 15 % appelées sur téléphone fixe et 85 % par SMS. Dans le but d’avoir 150 personnes au final.

Critères de représentativité : Sexe, avec 51 % de femmes et 49 % d’hommes.
Age, 6 tranches d’âges à partir de 16 ans.

Niveau de diplôme : 6 niveaux ont été retenus. Une attention toute particulière est portée sur la nécessité d’une juste présence des personnes non-diplômées.

Catégories socio-professionnelles : reflet de la diversité des CSP (ouvriers, employés, cadres…). Des personnes en situation de grande pauvreté seront également présentes.
Type de territoires : respect de la répartition des personnes en fonction du type de territoires où elles résident (grands pôles urbains, deuxième couronne, communes rurales…). Des personnes issues des quartiers prioritaires (QPV) seront également présentes.

Zone géographique : répartition de la population française sur le territoire métropolitain (Région) et ultra-marin.
Pour garantir l’impartialité du tirage au sort, le processus a fait l’objet d’un contrôle d’huissier, sous la supervision des Garants et du Comité de gouvernance de la Convention citoyenne.

Remarque : La représentativité des membres de cette convention était beaucoup plus conforme que celle des parlements. Par exemple, aucun ouvrier n’était représenté dans les parlements. La majorité des parlementaires sont des avocats ou des médecins !

OUI, car les membres des ACD, représentent la diversité et ils ne sont pas influencés par les lobbys, ni par l’argent, ni par l’idéologie des partis.

Approfondissement

De plus, la chance inouïe d’avoir été tiré au sort, fait que les membres des ACD, portés par un sentiment de responsabilité unique, mettront un point d’honneur à tout faire pour réussir la tâche qui leur a été attribuée.

Si le gouvernement ou qui conque essaye d’influencer des citoyens des ACD, ces derniers ont l’obligation de dénoncer ces agissements auprès de la Maison Citoyenne (MC). (Comme pour le secret de l’instruction.) La MC, n’hésitera pas à porter plainte en justice.

Je suis sur, que vous réagiriez comme ça aussi. Alors pour quoi ne pas penser de la même manière pour les autres ?

RIC : Référendums et Initiatives Citoyens. En Suisse, Référendum et Initiatives Populaires.
À la question, on peut y voir deux raisons principales :

Résumé : 1) Les gens pensent à tort que le gouvernement est bien au courant et donc les votants (RIC) ont, généralement, tendance à suivre ce qu’il propose.

2) La population n’a qu’un mois avant les votations pour se renseigner. Car, généralement, les médias commencent à en parler un mois avant les votations.

Assemblées Citoyennes Décisionnelles (ADC) : Elles auront de plus en plus une influence positive envers la population et les votants (RIC) leur apporteront plus volontiers la confiance qu’aux politiciens et au gouvernement.

Version détaillée :
1) Les politiciens et le gouvernement : Le peuple croit, à tort, que les politiciens savent et peuvent décider en connaissance de cause. Malheureusement, c’est une croyance qui a la vie dure. En réalité ils ne pourront jamais tout savoir, c’est pour ça qu’il est relativement facile, pour les lobbyistes, de convaincre des parlementaires, mais aussi les partis. De plus, n’oublions jamais que les partis et les parlementaires suivent des idéologies et ce, même si ça peut aller à l’encontre de la population. De surcroît, les parlementaires doivent suivre les directives édictées par leurs partis. (Il n’y a quasiment aucun parlementaire indépendant.)

2) La population : lors des votations, elle a très peu de temps pour se renseigner et souvent elle est tellement occupée dans sa vie de tous les jours qu’elle ne peut pas approfondir. Du coup elle lit ou écoute ce que les médias et les réseaux sociaux disent. Dans les articles ou réunions de politiciens, les explications données sont généralement exagérées le plus possible et du coup la population a l’air que tout le monde a raison et la confusion peut s’installer. Donc, au moment du choix, c’est parfois plus la personnalité des intervenants ou l’idéologie qui peut faire la différence.

Dans certains cas, si le gouvernement dit quelque chose, beaucoup de citoyens croient que ce qu’ils disent doit sûrement être juste. Et c’est pour cette raison qu’il arrive que le peuple suit les directives gouvernementales et ce même si ça va à l’encontre du bien commun.

Les Assemblées Citoyennes Décisionnelles (ACD) : Dans le futur, les ACD, fonctionneront radicalement différemment des politiciens et des gouvernements d’aujourd’hui.

Apprentissage : Les ACD vont commencer par prendre le temps nécessaire à apprendre le plus possible sur le sujet à traiter. Les experts vont se succéder et répondront aux questions des ACD. Les parties prenantes (experts) ne parlent pas à la population en général. Par contre, à une ADC, elles parlent à des citoyens qui sont là pour un travail d’analyse dans le but de créer des lois qui impacteront le quotidien des citoyennes et citoyens de leur pays. Donc pas question d’utiliser des slogans de campagne, mais des affirmations documentées. De plus les tirés aux sorts sont épaulés par des chercheurs scientifiques qui pourront leur confirmer les dires des parties prenantes et aussi répondre aux questions que l’ACD pourrait se poser.

Débats : Dans un deuxième temps, l’ACD va débattre en interne par groupe sur différentes problématiques pour finalement demander à des juristes de «traduire» leurs visions de ce que devrait être la loi en textes de lois.

Comme on vient de le voir, le processus d’apprentissage exhaustif est obligatoire pour les ADC. Par contre, il est inexistant chez les politiciens, la population et les assemblées populaires. Des discussions peuvent bien avoir lieu entre les politiciens et les lobbyistes et entre la population elle-même, mais elles ne sont pas basées sur des bases solides et exhaustives. Cette différence d’approche est fondamentale à comprendre, car c’est aussi ce qui explique que les membres des ACD deviennent des «experts» globaux du sujet traité. Ce que ne seront jamais les politiciens, ni le gouvernement et encore moins la population en général.

Dans le futur, la population aura de plus en plus confiance envers le travail des ACD et le peuple aura tendance à plutôt suivre les propositions des ACD que celles données par le gouvernement, les parlements et la «pub» sur les réseaux sociaux.

Tout ceci, pour dire que les ACD seront les mieux placées pour créer, modifier ou annuler des lois ET redonner confiance en la politique.

OUI, si la demande provient du site à Idée (SI), mais aussi dans le cas où le parlement ou le gouvernement demanderaient de petites modifications sur plusieurs années pour éviter une réforme générale. Dans ce dernier cas, il faut voir une autre rubrique : «Que se passerait-il si des politiciens se mettaient à diviser en plusieurs parties des changements de lois, dans le but d’éviter la création d’une ACD ponctuelle pour régler le tout ?»

Résumé : Provenant du Site à Idée (SI).
Deux conditions. 1) constitutionnellement compatible et 2) plébiscité par les citoyens dans un délai imparti. (Reste à définir.)
Si les deux conditions sont positives, la MC créera une ADC.
Voir ci-dessous pour plus de précisions, au cas où il s’agirait d’une modification de la constitution ou pas.

Version détaillée :
Provenant du Site à Idée (SI), il faut que le projet soit… :
1) …constitutionnellement compatible sauf si le but est justement de changer la constitution.

2) …plébiscité par les citoyens dans un délai imparti. Un peu comme une sorte de récolte de signatures. (Le nombre de «likes» et le délai restent à déterminer.)

3) Si les deux conditions précédentes sont positives, la MC agira comme ceci :
   A) Si le projet ne change pas la constitution, alors la MC créera une ACD pour que le changement des lois puissent se faire en fonction des différents avis des experts.

   B) Si c’est un changement de constitution, alors la MC créera une ACD pour corriger ou créer les articles constitutionnels.
Si l’auteur du projet accepte le travail effectué par l’ADC, alors au final, le peuple votera pour décider s’il accepte ou non les changements dans la constitution.
Si au contraire, l’ADC et l’auteur du projet n’arrivent pas à se mettre d’accord, alors le projet est annulé. (L’auteur peut toujours créer une Initiative pour quand-même tenter de faire voter le peuple.)

   C) Si le vote du changement de constitution est accepté par le peuple, alors la MC crée une nouvelle ADC, pour réviser les lois déjà en vigueur et les mettre en conformité avec la nouvelle constitution. Il va sans dire, que des spécialistes viendront proposer des pistes pour permettre la conformité des lois à l’ADC et elle décidera ce qui devra être changé en partenariat avec les juristes.

La démocratie liquide est un gouvernement démocratique où, pour chaque scrutin, le votant dispose de la possibilité soit de voter directement, soit de transférer son droit de vote à un délégué de son choix. Ce principe étant valable également pour chaque délégué.

Résumé : Les principales différences par rapport à mon système, sont ; Les citoyens lambda peuvent directement voter les lois ou faire une procuration à un délégué, la manière de s’informer pour les citoyens est bien différente et l’impossibilité, pour les délégués de tout connaître, comme c’est déjà le cas de nos jours pour le gouvernement et les parlementaires. Ce qui redonnera de l’importance aux lobbyistes. Les parlements ne seront plus nécessaires. Les parlementaires seront remplacés par des délégués. Théoriquement, toute personne peut devenir délégué. Il suffit qu’elle s’inscrive en tant que délégué. Il se peut même, que des lobbyistes deviennent des délégués !

Version détaillée :
La principale différence avec mon système, ce sont les connaissances acquises par les citoyens à la fin du processus. Dans une Assemblée Citoyenne Décisionnelle (ACD), il y a l’obligation de s’informer d’une manière exhaustive (Apprentissage). Dans le cas liquide, les citoyens peuvent directement voter ou par le biais d’un délégué. Aucun délégué n’a reçu, au préalable, des informations par les parties prenantes du sujet d’une manière structurée et complète.

Les citoyens lambda, comme les délégués ou les parlementaires ne peuvent pas connaître tous les sujets. C’est pourquoi les parlementaires sont si facilement manipulés par les lobbys. Mais les citoyens, comme les délégués, seront influencés par les informations sur les réseaux sociaux, qui sont en partie fournies par les lobbys. Il se peut même, que des lobbyistes deviennent des délégués. À mon avis, une transparence totale sur les revenus des délégués devrait être mise en place.

Voir le tableau des différences entre une démocratie liquide et la démocratie prôné par ce site.

À mes yeux, les deux types de démocraties sont des
démocraties DIRECTES

Infos supplémentaires :
Mon système modifie plusieurs caractéristiques démocratiques. Par conséquent, c’est l’ensemble qui forme un tout. Il est possible d’améliorer le système en deux étapes, A puis B, au cas où tout d’un coup, serait trop de changements! Voir graphique général, sous Doc→Résumé ou vue d’ensemble.

J’espère que cette petite explication vous aura aidé à mieux comprendre les principales différences entre les deux systèmes. 💚

Ils sont déjà interdits dans les bâtiments publics. Il n’est pas possible de les interdire complètement, à causse du droit aux différences d’opinions chère aux démocraties et qu’il faut absolument respecter.

Il est très difficile d’empêcher la désinformation ! Et sous quels critères pourrait-on nous baser ?

Le droit à la diversité des opinions est notre richesse, mais peut aussi être notre faiblesse. C’est justement là que les puissances de l’argent (pour s’enrichir encore plus) et les puissances totalitaires, jouent à fond pour déstabiliser les démocraties de l’intérieur… 

Seul notre bon sens pourrait nous sauver. 👍

Comme c’est déjà le cas dans les dictatures ou autocraties…

Un petit exemple de ce qui pourrait nous arriver, comme en Chine, en Russie (ou même en Hongrie**? (2024)) où le seul fait de donner une opinion contraire à celle voulue par le gouvernement, peut être vu comme une raison suffisante pour conduire à la descente aux enfers, socialement parlant, ou en prison si la personne ne se rétracte pas.
**Par rapport à la Hongrie, Bruxelles a lancé le mercredi 7 février 2024 une procédure d’infraction contre une loi incompatible avec nos valeurs communes de démocratie, de liberté individuelle et d’État de droit. […] Ce qui doterait le gouvernement «d’outils draconiens pouvant être utilisés pour intimider et punir les personnes dont les opinions ne sont pas partagées par le parti au pouvoir» Fidesz.
Source :: https://www.bluewin.ch/fr/infos/international/loi-sur-la-souverainet-en-hongrie-l-ue-ouvre-une-proc-dure-2073082.html

*Définition : Les droits civils et politiques, qui comprennent notamment le droit à la vie, le droit à l’intégrité physique et morale, les libertés de pensées, d’expressions et de réunions, le droit au respect de la vie privée et familiale, le droit à des procès équitables et le droit de participer à la vie politique.
Source : Les droits fondamentaux : comprendre et protéger les libertés essentielles.

Dans le cas de la Chine, il y a aussi ceux qui résistent tellement, qu’ils finissent par mourir sous la torture ou par se faire prélever des organes SANS leur consentement. Le but étant de faire des transplantations, aussi pour des étrangers ! C’est pour cette raison que personne ne sait ce que sont devenus certains prisonniers, après des années. (Ce dernier paragraphe est une réflexion personnelle, résultant de plusieurs sources d’informations sur la Chine, par exemple sur les adeptes du Falun Gong**, les tibétains (1951), les ouïghours (1950) (persécutions, drame ou tragédie, génocide ? Début à 0:34), les chrétiens, les mongoles (~1947), les goulags chinois selon Arte 1/2 et 2/2, etc.)
**Le Falun Gong, dont le nom officiel est Falun Dafa, est un mouvement spirituel inspiré du qigong. Son enseignement combine la pratique de la méditation, avec des exercices aux mouvements lents et souples, ainsi que le travail sur soi à travers ce qu’ils appellent les trois principes fondamentaux : l’authenticité, la bontébienveillance et la tolérancepatience. Sa popularité s’accroît grâce à des témoignages de guérisons et d’amélioration de la santé. (Lors de leur emprisonnement, ils sont sujets à de mauvais traitements ainsi qu’à des prélèvements d’organes non consentis.)
SourcesFalun_Gong
Prélèvements forcés d’organes en Chine

Résumé :
Il faut voir cet état de fait, dans l’attitude coloniale désastreuse de notre passé. Seul remède, une vraie prise de conscience accompagnée d’une réelle coopération d’égale à égale.

Voyez plus bas, selon la vision de Thomas SANKARA, comment mettre en pratique cette réelle coopération.

Version détaillée :
Dans les guerres d’agressions ou d’influences de la Russie et de la Chine, les démocraties sont déstabilisées de l’intérieur et de l’extérieur. Principalement dû aux attitudes passées qui consistait à ne pas vouloir lâcher nos colonies et en abusant d’elles. Ne pourrions-nous pas résoudre ce contentieux humain et financier en nous posons les bonnes questions qui fâchent ? Mais surtout en y répondant par des attitudes réelles et concrètes :

• Pourquoi, les pays colonisateurs et l’Europe dans son ensemble, ne prennent pas leurs responsabilités et reconnaissent que nous nous sommes enrichi sur le dos de ces pays tout en induisant délibérément des méfaits durables ?

• Pourquoi ne demandons-nous pas sincèrement pardon ?

• Ces pardons doivent être accompagnés d’indemnisations de ces pays en faisant construire, par la population, des infrastructures, des dispensaires, des écoles, etc ? (Avec un contrôle strict des dépenses.)

• Et surtout, pourquoi ne reprenons-nous pas les échanges commerciaux sur de nouvelles bases, d’égale à égale, donc en payant les matières premières à un prix équitable ?

Reprenons nos relations d’un bon pied et dénonçons les contrats qui nous lient avec ces pays et qui avaient été signés sous la contraint du chantage lors des décolonisations. 

Une idée trop répandue et destructrice pour de seines relations est la volonté de garder les pays le plus pauvre possible et de les endetter le plus possible. Des gens pauvres n’auront pas envie de se dresser contre l’oppresseur et l’énorme différence des classes attise les convoitises et est un terreau à la violence et aux gangs. Donc difficile de s’unir face aux  oppresseurs.

Nous devons absolument arrêter d’agir de la sorte et accepter que ces peuples s’enrichissent et puissent vivre plus aisément.

La Chine l’a bien compris et elle utilise une approche bien différente à la nôtre. Celle des gagnants-gagnants, en achetant les richesses de ces pays d’une manière plus équitable.

DEUX ICÔNES ET LEURS VISIONS
Comment les démocraties pourrait réussir une approche plus humaine :

Deux figures emblématiques on euvrés pour le bien de leurs peuples respectifs. Le premier a utilisé pleinement l’outil démocratique, mais pas le second !

Monsieur Nelson MANDELA avait réussi l’impensable. Sortir de l’apartheid tout en réconciliant, non sans mal, les blancs et les Africains du sud. Sa vision principale, était d’éliminer toutes les lois racistes d’un coup pour éviter une frustration inévitable face aux petits pas voulu par le président Frederik de KLERK de l’époque.

Autre figure emblématique, Monsieur Thomas SANKARA du Burkina Faso. Gros bémol, il est arrivé au pouvoir par un coup d’État ! Mais si je le nomme ici, c’est pour imager comment l’occident pourrait s’y prendre dans le but de réellement soutenir l’Afrique efficacement et à moindres frais. Si les démocraties occidentales se donnent VRAIMENT les moyens de réussir, en partenariat avec les pays africains, l’image des démocraties changeraient et elles pourraient devenir respectables, aux yeux des peuples d’Afrique, en opposition à la Russie et à la Chine.

Vision démocratique de Thomas Sankara : il était contre les bulletins de vote, mais il appuyait le vote à main levée dans les villages pour prendre des décisions ou pour des élections. Son opposition aux bulletins de vote, était d’ordre pratique. Car il y avait plus de 94 % de la population qui était illettrée. Dans ces conditions, des bulletins de vote sont inutilisables.

Ce n’est pas comparable, mais en Suisse il existe aussi deux cantons qui votent à main levée.

Mr Sankara avait coutume de dire, sur la formation des soldats : «Un militaire SANS formation politique, est un CRIMINEL en puissance».

Durant quatre ans, il mène à marche forcée, y compris en réprimant certains syndicats et partis d’opposition [ce qu’il ne faut jamais faire].
Son programme politique est :
Une politique d’émancipation nationale endogène (sa devise : prêcher par l’exemplarité. S’appuyer sur la population pour construire ce dont le peuple à besoins et non forcément sur des entreprises.),

de développement du pays (routes, logements (une année de loyer offert), écoles et centre de santé étaient construits par les populations elles-mêmes),

de protection de l’environnement (1er homme politique au monde (1983), ayant pris conscience du dérèglement climatique causé par les hommes. Il souligne le caractère sacré de l’environnement dans l’action du pays. Dix millions d’arbres plantés en quinze mois),

de lutte contre la corruption (la bonne gouvernance devient l’un des piliers de sa politique et sa lutte anticorruption devient l’une de ses priorités),

la libération des femmes (dit le féministe, il nomme des femmes à des ministères clef. Selon lui, il est inconcevable de réussir en se privant de la moitié de l’humanité. Des milliers de motos sont offertes à des femmes chaque année. Il y a la semaine de la femme et la journée du marché obligatoire pour les hommes),

l’éducation (taux de scolarisation passe de 6 à 25 % en 4 ans. Les gens qui savent lire et écrire, se doivent d’enseigner plusieurs personnes).

Il parvient à éradiquer la faim dans le pays, ce qui est salué par les instances internationales.

Pour plus d’information sur Thomas SANKARA, voyez ce site ou le documentaire du genevois Christophe CUPELIN «Capitaine Thomas Sankara» en français.

Quelques citations et visions, pour comprendre, par la «pratique», comment coopérer efficacement… :

«C’est quoi pour vous la démocratie ?
On ne peut concevoir la démocratie SANS que le pouvoir, sous toutes ses formes, soit remis entre les mains du peuple ; le pouvoir économique, militaire, politique, le pouvoir social et culturel.»

Thomas Sankara

«Toute action économique doit avoir un volet écologique»

Thomas Sankara

«On ne fait pas de transformations fondamentales sans un minimum de folie.
Dans ce cas, cella devient du non-conformisme, le courage de tourner le dos aux formules connues, celui d’inventer l’avenir…»

Thomas Sankara

«Mon salaire révèle un net de 138’736 francs CFA par mois. (environ 230 Euros)
Je possède également trois guitares. Je les cite parce que je leur attribue beaucoup de valeur.»

Thomas Sankara

Discours de Thomas Sankara devant la 25ème conférence de l’Organisation de l’Unité Africaine à Addis Abbeba en Éthiopie, le 29 juillet 1987

«La dette ne peut pas être remboursée !
Si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Soyons en sûrs.
Par contre, si nous payons, c’est nous qui allons mourir ! Soyons en sûrs également.»

Discours de Thomas Sankara

Discours de Thomas Sankara devant l’assemblée générale de l’ONU à NY, le 4 octobre 1984 (texte partiel)
«… je ne parle pas uniquement au nom du Burkina Faso, mais également au nom de tous ceux qui ont mal quelque part.

• Je parle au nom de ces millions d’êtres qui sont dans les ghettos, parce qu’ils ont la peau noire ou qu’ils sont de cultures différentes. …

• Je souffre au nom des Indiens massacrés, écrasés, humiliés et confinés depuis des siècles dans des réserves [USA]. …

• Je parle au nom des femmes du monde entier, qui souffrent d’un système d’exploitation imposé par les mâles. … Seule la lutte libère et nous en appelons à toutes nos sœurs de toutes les races pour qu’elles montent à l’assaut pour la conquête de leurs droits.

• Je parle au nom des mères de nos pays démunis, qui voient mourir leurs enfants de paludisme ou de diarrhée, ignorant qu’il existe, pour les sauver, des moyens simples que la science des multinationales ne leur offre pas … Nous avons décidé d’adopter et de populariser les recommandations de l’OMS et de l’UNICEF.

• Je parle aussi au nom de l’enfant. L’enfant du pauvre qui a faim et qui louche furtivement vers l’abondance amoncelée dans une boutique pour riches. …

• Mes pensées vont à tous ceux qui sont touchés par la destruction de la nature et à ces trente millions d’hommes qui vont mourir comme chaque année, abattus par la redoutable arme de la faim.

• Je parle au nom des artistes (poètes, peintres, sculpteurs, musiciens, acteurs), [des] hommes de bien qui voient leur art se prostituer pour l’alchimie des prestidigitations des show-business.

• Je proteste au nom des sportifs du monde entier dont les muscles sont exploités par les systèmes politiques ou les négociants de l’esclavage modernes des stades.

• Je crie au nom des journalistes qui sont réduits soit au silence, soit au mensonge pour ne pas subir les dures lois du chômage.

• Je m’exclame au nom des chômeurs d’un système structurellement injuste et conjoncturellement désaxé, réduits à ne percevoir de la vie que le reflet de celle des plus nantis.

• Je vibre naturellement au nom des malades qui scrutent avec anxiété les horizons d’une science accaparée par les marchands de canons.

• Militaire, je ne peux oublier ce soldat obéissant aux ordres, le doigt sur la détente, et qui sait que la balle qui va partir ne porte que le message de la mort.

• Je m’élève ici au nom de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde ils pourront faire entendre leur voix et la faire prendre en considération réellement. [Je suis un de ceux qui cherchent vainement à faire entendre ma voix. Aucun média en Suisse Romande n’a dédaigné s’intéresser à ma voix, mon message. Même pas un hebdomadaire genevois (GHI), connu pour son indépendance et n’ayant pas peur de la vérité ou de la polémique. Seul le mensuel de la commune de Meyrin (Genève Suisse) s’était intéressé, mais sans aucune explication, ça ne s’est pas fait. Malgré mes multiples relances… Mon but n’était pas de directement parler de mon projet d’amélioration politique citoyen, mais juste d’un voyage que j’ai fait de Genève en Ukraine en scooter 125cc pour apporter ma modique aide à un peuple en détresse.]

• Enfin, je veux m’indigner en pensant aux Palestiniens qu’une humanité inhumaine a choisi de substituer à un autre peuple, hier encore martyrisé à loisir. …

Mon pays est un concentré de tous les malheurs des peuples, une synthèse douloureuse de toutes les souffrances de l’humanité, mais aussi et surtout des espérances de nos luttes.» [de nos actions.]

Discours de Thomas Sankara

Version intégrale officielle complète du discours à l’ONU.
Version intégrale, mais contenant uniquement la partie du discours vu ci-dessus.

Les parlementaires gagnent un salaire de base et pleins de primes.

Alors OUI, les tirés au sort doivent recevoir une indemnité, mais sous certaines conditions.

Les tirés au sort continuent de travailler à 50 % du lundi au mercredi matin et le solde sera payé par une assurance perte de gain. Pour «limer» les différences sociales entre les participantes et participants, certains pourront recevoir une indemnité inversement proportionnelle au salaire.

Ne pas perdre de vue, qu’un tel travail est un véritable dévouement à la nation et qu’il doit être reconnu et soutenu.

Pour plus d’informations, voir «Ça veut dire quoi l’indemnité inversement proportionnelle au salaire ?»

Rappel : Les tirés au sort travaillent 50 % et le reste du temps, c’est pour l’Assemblée Citoyenne Décisionnelle (ACD)

Réponse : Considérons, comme hypothèse, une indemnité de 3’000 € par mois. (4’000 CHF pour la Suisse.)

Si la moitié du salaire net est supérieur à l’indemnité, le tiré au sort ne recevra rien.

Si la moitié du salaire net est inférieur à l’indemnité, le tiré au sort recevra :

Indemnité perçue = Indemnité moins 1/2 salaire net. (Divisée par 4 pour qu’elle soit reçue à chaque début de semaine.)

Tous les frais justifiés seront remboursés à tous les tirés au sort.

NON. En tout cas bien moins que les coûts des systèmes représentatifs, des manifestations et, dès fois, des grèves que ces systèmes représentatifs occasionnent dans bon nombre de pays.

Mais ce qui est réellement important à retenir, c’est qu’à travers des Assemblées Citoyennes Décisionnelles (ACD) les idées ou idéologies extrêmes ne pourront plus se développer.

Les libertés fondamentales ou essentielles et le respect des citoyens,
N’ONT PAS DE PRIX,
à travers des lois justes et constructives pour la nation.

Seuls des citoyens, des ACD peuvent garantir les droits civils et politiques. Comprenant les droits à l’intégrité physique, les libertés de pensées, d’expressions et de réunions, les droits au respect de la vie privée et familiale, les droits à des procès équitables et le droit de participer librement à la vie politique.
Source : Les droits fondamentaux : comprendre et protéger les libertés essentielles.

Résumé : NON, car ils vont bien s’informer, ce qui n’est pas le cas des politiciens et du gouvernement. Les tirés au sort doivent dénoncer toutes les pressions, d’où qu’elles viennent.

Version détaillée :

NON, car les tirés au sort, se renseignent d’une manière exhaustive au tout début de leur mandat (public). Puis les discussions en internes (secrètes*) vont mettre de l’ordre dans les idées et solidifier les acquis pour finalement faire au mieux pour des lois les plus justes possibles.
*Comme dans le système judiciaire où il y a le secret de l’instruction.

De plus, toute pression, doit être dénoncée à la maison Citoyenne (MC).

Ce sont les politiciens qui sont influençables, de par leurs incapacités à maîtriser tous les dossiers. D’une part ils doivent obéir à l’idéologie du parti, qui leur ont permis d’être élus et d’autre part ils peuvent accepter de se faire influencer par les lobbys. Ces derniers jouant sur deux tableaux, les partis et les parlementaires.

Dans cette amélioration du système politique, les lobbys seront interdits dans les bâtiments publics. La population et les politiciens pourront recevoir toutes les informations que les membres des Assemblées Citoyennes Décisionnelles ont reçus.

NON, car les tirés au sort, s’ils ont de la chance, ne pourront que travailler pour la vraie démocratie qu’une ou deux fois dans une vie. Pour ceux qui ont beaucoup de chance, ce sera trois fois ! De plus la corruption étant interdite, les tirés au sort y mettront un point d’honneur, à dénoncer toute tentative. Dénonciation qui sera faite à la maison citoyenne (MC) et elle décidera de la suite à donner judiciairement. Les privés, l’État et les politiciens risquent trop gros pour prendre un tel risque.

Les politiciens sont corruptibles, car ils en font une carrière professionnelle et qu’à ce titre, toute corruption est bonne à prendre pour s’enrichir et pour acquérir du pouvoir.

Presque tout le monde arrive à avoir des avis sur presque tout.

Pour celles et ceux qui pourraient craindre de ne pas être à la hauteur, des cours seront offerts pour permettre à la population de participer activement à la VRAIE démocratie. De plus, du matériel sécurisé sera de toute manière mis à la disposition. (Smart phone, PC portable, boîte mail, logiciels, etc.)

Oui, ce serait bien. Mais en fait NON ! Les tirés au sort doivent pouvoir parler librement, quitte à dire des bêtises sans se sentir mal, parce qu’ils seraient filmés ou enregistrés.

Les opposants se feraient un malin plaisir de discréditer les Assemblées Citoyennes Décisionnelles (ADC) en rendant publique et hors du contexte, toute affirmation dérangeante. Il faut éviter de mettre sous pressions les ACD. Elles doivent se sentir libre pour être efficace et rendre de bons résultats.

Résumé : Historique chargé d’abus de toute sorte, lors de nos colonisations. Les peuples martyrisés ont besoins d’excuses accompagnées par des faits tangibles dans le but de permettre aux pays pauvres de se redresser.

Voir comment s’y prendre en recherchant le mot clef «Sankara», sous les FAQ.

Version détaillée :
Il y a de plus en plus de gens qui refusent l’idée, comme quoi on se serait mal comporté lors des multiples colonisations. Les colonisés ont tant souffert dans leur chair, qu’un tel déni rend toute réconciliation impossible. Mais comme l’URSS, puis la Russie ont toujours soutenus les groupes rebelles d’indépendances, la Russie à un terreau de sympathie très profondément encré.

La Chine n’a pas cet avantage historique, mais grâce à ses dollars et l’envie d’investir, une partie des pays s’ouvrent à la Chine. Lors d’une émission sur Arte, un Africain disait que le chemin de fer construit sous occupation française avait été construit dans le sang. Par contre ce nouveau chemin de fer a été construit par les Chinois en «collaboration» avec nous. Je mets collaboration entre guillemets, car les Chinois amènent leurs ouvriers de Chine et n’utilisent pas la main d’oeuvre locale ! Ce qui fait qu’aucune retombée financière n’arrive dans l’économie du pays. Difficile de parler de gagnant-gagnant dans ces conditions.

Bref, tout ceci pour dire, que tant qu’on n’agira pas dans le sens d’une réelle reconnaissance de nos néfastes agissements du passé, d’une part. Et d’autre part, tant qu’on ne fait rien pour relever les pays de la misère, alors l’occident sera vu comme des profiteurs qui veulent garder les pays dans la pauvreté pour mieux continuer à les exploiter. Une sorte de pillage en règle, qui rempli les poches des actionnaires et maintient les prix artificiellement bas chez nous.

Il est vrai, que les colonies n’ont pas été créées par des démocraties, mais par des royaumes ou des dictatures. 

Les démocraties sont venues bien après.
Pendant qu’elles apprenaient à agir démocratiquement en occident, elles se comportaient en dictatures face aux peuples colonisés. C’est cette contradiction qui rend les démocraties responsables.

Je vous laisse voir comment tenter de surmonter ces attitudes néfastes en faisant une recherche, dans les FAQ, avec le mot clef «Sankara».

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