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DÉMOCRATIES en ACTIONS
Selon moi, l‘URSS puis la Russie et la Chine ont toujours voulu détruire la démocratie américaine, sans jamais y parvenir. L’URSS puis Poutler ont réussi l’impensable ; mettre un autocrate ou pro-dictature à la tête de la plus puissante démocratie ! Du coup, Poutler et Xi Jinping jubilent d’avoir Trumpin à la tête des États-Unis.
Campagne pour défendre nos Démocraties
Chaque matin, de 8h à 9h (entre le CICR et l’ONU, à Genève – Suisse),
je me lève pour défendre la démocratie américaine (contre la volonté de Trump) et
pour protéger les démocraties européennes contre les extrêmes, en améliorant nos démocraties
seul face à l’indifférence des médias.
Aidez-moi à briser le silence :
faites circuler ce cri d’alerte sur vos réseaux.
Le peuple américain doit agir maintenant —
pas aux midterms, sinon ce sera trop tard.
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Pour visualiser les affiches ou pancartes et le communiqué de presse.)
Buts recherchés
- Prise de conscience que les diplomates se doivent de sauver les démocraties face au chaos annoncé.
Rappels Fondamentaux selon l’ONU :« La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ».
La démocratie est l’une des valeurs et des principes de base universels et indivisibles des Nations Unies. La démocratie fournit le cadre naturel pour la protection et la réalisation effective des DROITS HUMAINS. - Les journalistes, les médias, les influenceuses et influenceurs sont nos portes voix.
- Les Citoyennes, Citoyens et la société civile ont l’obligation d’AGIR avant qu’il ne soit trop tard. Ne comptez pas sur les politiciens, mais ne comptez que sur vous même…
USA : Imprimez ou dessinez des pancartes, imprimez des T-shirts et baladez-vous ou allez à vos occupations journalières avec vos T-shirts ou pancartes que vous pouvez attacher avec un joli ruban autour du cou.
(Petite astuce : Pour les pancartes accrochées autour du cou, imprimez-les avec le même texte des 2 cotés. Comme ça, lorsqu’elles se retourneront, les gens pourront quand même continuer à lire.)
Monde :
La sauvegarde de toutes les démocraties nous concernent tous.
Alors, agissez devant toutes les instances diplomatiques américaines dans le monde entier.
Points importants constaté sur la campagne Anti-Trump et Pro-Démocratie durant les 5 premiers jours
Points forts :
Plus d’une centaine de signes d’encouragement ou de brefs coups de klaxon durant les cinq premiers jours.
Des témoignages de sympathie qui ne cessent d’augmenter jour après jour.
Deux fois, la police a été courtoise et humaine, se contentant de me rappeler quelques règles.
De plus en plus, les fonctionnaires discutent de mon action entre eux.
Moments plus tendus :
Une fois, la police a été sèche et m’a finalement sommé de partir… avec des menaces à la clé si je revenais.
Un doigt d’honneur en cinq jours.
(On ne peut pas plaire à tout le monde !)
Un vol de mes affaires.
(Triste, mais ça ne m’arrêtera pas !)
Côté médias :
Les journalistes ? Pour l’instant, silence radio… sauf un ! (Voir le mercredi 26 mars.)
Au vu des vacances scolaires, ma prochaine manif aura lieu le lundi 5 mai.
Et bonne nouvelle : ce samedi 26 avril, j’ai enfin terminé la traduction de tous mes blogs en anglais et en espagnol !- Création du dimanche 23 mars, au salon du livre de Genève.
- Adjonction, du vendredi 4 avril, au sujet de la fin du jeûne et de la nuit tourmentée!
- Pour le vendredi 28 mars, j’ai rajouté une anecdote sur ce qu’un passant m’avait dit au sujet de ma pancarte qui parle de boycotter des produits chinois et américains. J’ai aussi créé une suggestion, sur comment éviter les achats compulsifs.
- Pour le mardi 1er avril, j’ai amélioré le dernier paragraphe d’une manière significative et instructive. J’ai aussi ajouté l’affiche promotionnelle du reportage sur le Dalaï Lama.
- Pour le mercredi 2 avril, j’ai rajouté un événement (Était-ce un diplomate chinois ?) qui m’avait sorti de la tête et ajouté une photo de moi.
Jeudi 29 mai : Tournée des médias – Pourquoi les médias ne bougent pas – Lettre d’accompagnement de mon CP – Journaliste sceptique, puis moins sceptique
Aujourd’hui, j’avais prévu de faire la tournée des rédactions pour distribuer mon Communiqué de Presse (CP) à tous les médias présents à Genève. J’utilise souvent les jeudis pour envoyer mes e-mails aux journalistes, c’est avec le mardi, l’un des meilleurs jours pour espérer une lecture.
Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’on est un jour férié ! Heureusement, j’ai croisé quelques fumeurs et un agent de sécurité qui ont bien voulu transmettre les enveloppes contenant mon CP et une courte lettre d’accompagnement (voir plus bas).
Pour le GHI (Genève Home Information), j’ai glissé l’enveloppe sous la porte ; pour Le Temps, dans la boîte aux lettres. Le lendemain, j’ai appelé le GHI et la réceptionniste m’a confirmé qu’elle avait transmis le courrier à la rédactrice en cheffe.
Pourquoi les médias ne réagissent pas ?
Petit retour en arrière. Après mon voyage en Ukraine en 2022, j’avais fait envoyer mon tout premier CP par une agence à plus de 1’000 journalistes francophones en Europe. Objectif : relater mon périple en scooter 125cc. Résultat : silence radio.
Deuxième CP : pour ma toute première conférence à Genève, le 28 mai 2024. Envoi à une centaine de médias en Suisse romande et en France. Aucune réponse. Sauf une, suite à un contact fortuit : le fondateur d’une association d’aide aux sans-abris a repéré mes affiches sur le scooter. Intrigué, il m’a interpellé, on a discuté, et il m’a ensuite invité sur la radio en ligne “radio-sans-chaine.com” pour parler du projet. Une première interview a eu lieu, six jours avant la conférence.
Troisième envoi : pour annoncer ma manifestation quotidienne devant l’ONU. Toujours rien. Jusqu’à ce qu’un événement change la donne : la police est intervenue (le 4e jour) pour me demander de quitter les lieux, sous menace. C’est alors que m’est venue l’idée d’inviter un photographe ou un journaliste le lendemain. Je comptais sur leur présence pour m’éviter une nouvelle intervention policière.
J’ai donc lancé un appel à la centaine de médias, et je suis aussi passé physiquement dans quatre rédactions à Genève. Le lendemain, personne n’est venu. Et étrangement, la police non plus. J’avais raison : j’ai le droit de manifester pacifiquement sans autorisation. Depuis, j’ai compris que deux policiers, en particulier, ne veulent pas de ma présence devant le CICR et l’ONU. Affinités politiques ? (Extrême droite?) Simple rejet personnel ? Je l’ignore, mais ce qui est sûr, c’est que j’ai déjà dû arrêter ma manifestation à trois reprises.
Lettres d’accompagnement de mon 4e CP
En mai, j’ai lancé une campagne plus soutenue autour de mon projet pour améliorer la démocratie. Cette fois, non seulement j’ai envoyé des e-mails, mais j’ai aussi relancé les journalistes une semaine plus tard. Puis aujourd’hui, deux semaines après, je suis allé remettre moi-même une enveloppe à sept rédactions genevoises : GHI, RTS, Tribune de Genève, Le Courrier, Léman Bleu, Le Temps et Heidi.news.
Encore une fois, pas de retour.
Je prévoyais, pour la semaine prochaine, une nouvelle relance, en tentant d’obtenir un rendez-vous avec les rédacteurs en chefs. Et entre-temps, j’ai appris qu’un festival journalistique aura lieu à Bienne le 7 juin. J’irai, pour comprendre quelle stratégie adopter afin de m’y faire entendre.
Pour qui ça intéresse, voici la lettre d’accompagnement.
Journaliste sceptique… puis moins sceptique
Une note positive tout de même. En allant à la Tribune de Genève, j’ai croisé un journaliste de piquet du journal 20 Minutes. Il a lu ma lettre d’accompagnement. Premier réflexe : scepticisme. Il me dit avoir déjà vu des collectifs autogérés se perdre dans des discussions interminables, pour finalement aboutir au bout de trois ans!
Mais au fil de notre échange, chaque fois qu’il m’opposait un contre-exemple, je lui expliquais pourquoi mon projet est différent. Petit à petit, son scepticisme a diminué. C’est encourageant. Mais pas totalement disparu.
Conditions pour être publié
Il m’a aussi expliqué les critères pour qu’un sujet soit publié :
- Il doit être général : par exemple, la perte de confiance en la démocratie et la peur des extrêmes. (C’est le coeur de mon projet.)
- Il peut être particulier, s’il touche à un enjeu collectif. (Mon projet est concret et concernera toutes les citoyennes et citoyens.)
- Il peut aussi être un sujet nouveau qui deviendra un thème de société. (Dès que l’idée sera relayée, elle deviendra virale : quand j’explique que ce sont les citoyens qui créeront les lois à travers des ADC, les gens me répondent souvent : « mais c’est ça la vraie démocratie ! »)
- Il peut être lié à une personnalité connue. (Ce n’est pas mon cas, mais toutes les grandes figures de l’activisme, des mouvements de libération ou de désobéissance civile ont elles aussi commencé dans l’ombre… comme moi aujourd’hui.)
- Il doit intéresser un large public. (Je le constate dans la rue, grâce à mes discussions avec des inconnus.)
Mon t-shirt attire souvent l’attention et dans certains cas, amène à une micro discussion : Devant : « Améliorons nos démocraties pacifiquement » avec une photo du lac Léman, le jet d’eau, un bateau CGN et ma sirène-porte-parole. Derrière : « Une implication citoyenne totale apportera la paix » avec une colombe, symbole de la paix, voir de paix sociale.
Et je suis persuadé que le jour où les médias comprendront la portée de ce projet, ils me solliciteront. En attendant, je rame. Seul.
PS : J’ai toujours cru que les journalistes étaient à la recherche de sujets prometteurs. Mais j’ai l’impression qu’ils attendent qu’un autre fasse le premier pas, avant de s’y intéresser. Pourtant, tout est là : le CP suffit pour un premier article. La vidéo et la page Doc, permettent d’aller plus loin.
Peut-être n’est-ce qu’un problème de temps… ou de moyens ?
Mercredi 28 ... En cours de création
Mardi 27 En cours de création
Lundi 26 mai : Tous des terroristes ? – Jeunes dirigeants et chaos dans l’Histoire
À un moment, j’ai eu un doute… Ce conducteur parlait-il de moi ou de mes affiches ?
Je lui rétorque : « Ceux qui ont provoqué des morts et des blessés sont considérés comme des patriotes ?! »
Il me répond : « Trump ne dit que des conneries, il fout le bordel partout… »
Par sa réponse, j’ai compris que sa remarque venait des deux affiches. L’une parle des agresseurs du Capitole comme des patriotes, l’autre des incendiaires de Tesla comme des terroristes.
Je lui explique que pour comprendre Trump, il faut imaginer qu’il a une mentalité d’un enfant de 10 à 12 ans, mais dans la peau d’un président. C’est ce que disaient déjà des psychiatres à l’époque de Trump 1.
Mais comme il croit avoir le pouvoir absolu, et que toute personne qui le contredit risque de perdre son poste, cela donne ce Trumpin imprévisible qu’on voit tous les jours.
Chauffeur : « Oui, mais surtout, c’est l’argent qui l’intéresse ! »
Jo : Bien sûr. Mais l’argent, une mentalité enfantine, la conviction d’avoir toujours raison, sans personne pour le contredire ou l’encadrer, tout cela ne peut qu’apporter le chaos. Rien de bon ne peut en sortir.
Dans l’histoire, il y a déjà eu des cas similaires. Comme je ne suis pas spécialiste, j’ai demandé à l’IA quelques exemples… (Je me suis permis d’ajouter mes remarques personnelles sous forme de {[Trumpin: …]})
1. Caligula (empereur romain, 37–41 ap. J.-C.) – Monté à 24 ans
- Contexte : Succède à Tibère.
- Comportement : D’abord adoré, puis mégalomane. {[Trumpin : Élu largement, et déjà mégalomane !]}
- Actions chaotiques : Dépenses insensées {[Trumpin : Golf en jet présidentiel chaque semaine, et destruction de dizaines d’agences publiques pour faire des économies !]}, terreur politique, prétention à la divinité {[Trumpin : Il croit que Dieu l’a sauvé deux fois !??]}, humiliations publiques {[Trumpin : Insulte systématique des contradicteurs !]}.
- Fin : Assassiné par sa propre garde après 4 ans de règne délirant.
2. Charles VI (dit “le Fol”) – France, pouvoir vers 20 ans
- Troubles mentaux : Crises de démence ; se croyait fait de verre.
- Conséquences : Guerre civile, invasion anglaise, affaiblissement du royaume.
3. Ivan IV (dit “le Terrible”) – Tsar à 16 ans
- Contexte : Élevé dans la peur {[Trumpin : Idem !]}, désir de revanche {[Trumpin : Aussi !]}.
- Actions : Centralisation, police politique, massacres, meurtre de son fils.
- Résultat : La Russie s’effondre après sa mort.
4. Qin Er Shi – Chine, vers 210 av. J.-C.
- Âge : Jeune adulte mal préparé {[Trumpin : Équipe incompétente et docile !]}.
- Actions : Répression, mégalomanie, impôts, manipulations.
- Fin : Révoltes, chute rapide de la dynastie.
5. Richard II – Angleterre, pouvoir réel vers 21 ans
- Style : Autoritaire, narcissique.
- Faits : Révolte populaire, déposition, mort probable en captivité.
6. Charles XII – Suède, roi à 15 ans
- Stratégie : Guerre contre la Russie.
- Erreur : Défaite à Poltava (1709), comme Napoléon ou Hitler plus tard.
- Conséquence : Déclin rapide de la Suède.
Observations générales :
- Facteurs communs :
- Jeunesse {[Trumpin : Mentalité de 10–12 ans !]}
- Isolement {[Trumpin : Silence des médias, peur des procès, soumission des Républicains !]} + adulation {[Trumpin : La servilité et l’allégeance sont prioritaires à la compétence !]}
- Décisions fondées sur l’ego, la peur, la paranoïa {[100 % Trumpin !]}
- Résultats fréquents :
- Guerres civiles, révoltes {[Trumpin : Le peuple américain finira par réagir !]}
- Affaiblissement de l’État {[Trumpin : C’est déjà en cours !]}
- Fin tragique, pour eux et pour leur pays {[Trumpin : Les amis des USA et les USA sont affaiblis. Les dictatures sont renforcées !]}
{[Trumpin : Les ennemis de toujours (Russie, dictatures) sont déjà gagnants, et les nouveaux ennemis (Chine) en profitent et deviennent encore plus gagnants sous Trumpin 2. Les pays amis, sont les grands perdants !]}
Vendredi 23 mai : Un chauffeur me dit que Trump est un... ??? Je me suis fait aider par l'IA!
Je n’ai aucune idée de ce que voulait dire ce chauffeur. Il est passé sans s’arrêter, en lançant une phrase en anglais. J’ai tout de suite noté ce que j’ai cru entendre.
Mais comme les traducteurs automatiques ne m’ont rien donné de convaincant, je me suis tourné vers l’Intelligence Artificielle (IA).
(En réalité, j’ai écrits en anglais le mot “PARAN“, sur mon affiche et pas “Godfather”. Je ne connaissais pas ce mot, avant aujourd’hui.)
Voici la question que j’ai posée à l’IA :
En montrant une affiche « Trump agit comme un parrain de la mafia », un conducteur m’a dit un truc en anglais que je n’ai pas compris. Ça ressemblait à :
- got finger
- got fizer
- god fizer
- got frizer
Et voici la réponse complète donnée par l’IA (ci-dessous, sans modification) :
Oui, il est très probable que ce que tu as entendu soit une expression anglaise familière mal perçue à l’oral, surtout dans un environnement bruyant comme la rue. Voici quelques hypothèses crédibles en fonction de ta description phonétique :
1. “Godfather”
Prononciation : /ˈɡɑːd.fɑː.ðər/
Ce que tu aurais pu entendre : “god fizer”, “got fizer”, “got frizer”
C’est l’hypothèse la plus probable, car tu montrais une affiche disant “Trump agit comme un parrain de la mafia”.
Le conducteur a donc peut-être simplement dit :
“Godfather!”
ou
“He’s the Godfather!”
(sous-entendu : “C’est le parrain”, ou “Il se prend pour le parrain”).
2. “Got fingered”
Ce que tu aurais pu entendre : “got finger”
C’est une expression plus crue, parfois utilisée de manière vulgaire ou pour dire que quelqu’un s’est fait avoir, s’est fait piéger ou dénoncer (comme dans “He got fingered by the FBI”).
Moins probable ici, sauf si le conducteur voulait exprimer que Trump allait être mis en accusation ou attrapé.
3. “Go figure”
Prononciation : /ɡoʊ ˈfɪɡ.jɚ/
Ce que tu aurais pu entendre : “got fizer”
Signifie :
“Va comprendre”, ou “C’est dingue”
Souvent utilisé de manière sarcastique. Par exemple :
“He’s still free after all this? Go figure.”
Conclusion :
Vu le contexte (affiche “Trump agit comme un parrain de la mafia”), il y a de très fortes chances qu’il ait dit simplement :
“Godfather!”
ou
“He’s like the Godfather!”
Si tu veux, la prochaine fois que cela arrive, tu peux essayer de lui faire répéter gentiment avec :
“Sorry, what did you say?”
INCROYABLE, cette IA : elle a une réponse à presque tout. Je vous laisse juger par vous-même !
Jeudi 22 mai : Conductrice – Chauffeur ukrainien – Comment je réagis face aux Ukrainiens ou Russes – Chauffards
Pour les journalistes, possibilité de faire un article immédiatement en utilisant le CP et la vidéo (15 min).
Une conductrice
Elle me dit, avec joie et énergie, qu’elle me voit tous les jours, que c’est incroyable, que c’est génial, et : « Continuez comme ça ! »
Elle ajoute que ce que je fais est très bien, que ma présence est indispensable… Et même si « ça ne fait pas d’effet », c’est déjà bien que je sois là.
Je me dis que j’espère bien que ça finira par faire de l’effet.
En réalité, je pense que ce sont les photos de mon action ou les messages envoyés aux familles ou amis qui, un jour, toucheront quelqu’un avec un grand réseau… et finiront par provoquer le buzz.
Ensuite, les journalistes viendront à moi pour plus d’infos.
Quoi qu’il en soit, ils ont déjà tout sur mon site : le communiqué de presse et la vidéo suffisent pour rédiger un premier article immédiatement.
Un diplomate ukrainien
Il a baissé sa vitre et m’a dit MERCI pour tout ce que vous faites, c’est tout à fait vrai, etc.
Puis il m’explique qu’il est Ukrainien. Je lui lance aussitôt un « SLAVA UKRAINI » en levant mon poing droit : ça veut dire « GLOIRE À L’UKRAINE ».
Il me répond en ukrainien… mais je n’ai pas compris
Alors je me suis précipité pour lui montrer l’affiche où il est écrit :
« Trumpin et Vance se sont humiliés eux-mêmes à la Maison Blanche »
— « Vous avez vu cette affiche ? »
OUI, oui, il l’avait vue.
Et voilà, il était très content. Et moi aussi
Mon comportement vis-à-vis des Ukrainiennes, Ukrainiens… ou Russes
Chaque fois que je repère un Ukrainien, je ne rate pas l’occasion de lever le poing droit et de dire « Gloire à l’Ukraine ! » — en ukrainien. Même s’ils sont en voiture : je descends à un feu rouge et je toque à la fenêtre.
Ou alors, je suis en scooter ou à vélo : je m’approche du conducteur et je fais pareil.
Quand je soupçonne qu’une femme est ukrainienne, dans un bus ou dans la rue, je lui demande. Si elle me répond non, mais qu’elle est Russe, alors je lève quand même le poing, je dis « Gloire à l’Ukraine », et je lui demande de tout faire pour aider les réfugiées ukrainiennes en Occident.
Elles me répondent toujours OK, avec ce si beau sourire…
Bref, même si la démocratie ukrainienne doit encore s’améliorer, elle mérite d’être soutenue.
C’est justement l’une des raisons de l’invasion russe : Poutler (Poutin+Hitler) ne supporte pas l’idée d’une démocratie qui fonctionne si près de ses frontières.
C’est le même problème avec la Chine, qui ne supporte pas d’avoir un pays qui a une super démocratie taïwanaise proche de sa frontière.
Un grand SUV
Passons sans transition… aux chauffards !
Incroyable : comme il n’y avait pas assez de place sur la piste cyclable, un chauffard est monté sur le trottoir pour dépasser les voitures arrêtées au feu.
Du jamais vu — et en plus, il a foncé !
Tout s’est passé si vite que je n’ai même pas eu le temps de réagir : il était déjà loin.
Un autre chauffard
Ce n’était pas aujourd’hui, mais j’en profite pour le raconter.
Devant le CICR, un bus était à son arrêt comme d’habitude. Un bouchon s’est formé derrière.
Mais un conducteur a décidé de doubler tout le monde, de rouler carrément à contresens, de passer devant un îlot piéton… avant de revenir sur sa file.
Selon moi, c’est extrêmement dangereux. Les piétons ne regardent pas à contresens, puisqu’aucune voiture n’est censée venir de là.
Ils n’imaginent même pas qu’un véhicule puisse surgir dans le sens opposé !
En France, c’est déjà arrivé. Une voiture a renversé un enfant qui traversait sur un passage piéton.
Elle ne s’est pas arrêtée.
Un peu plus loin, elle s’est immobilisée devant une école… pour faire descendre son propre enfant.
Mais des passants, qui avaient vu l’accident, ont couru pour attraper le chauffard…
Pour revenir à celui que j’ai vu : je me suis levé, et quand il est arrivé à ma hauteur, je lui ai fait des signes de la main pour lui montrer que ce comportement n’était pas acceptable.
Il m’a regardé avec indifférence… et il a poursuivi sa route.
Mercredi 21 mai : Végétarisme – Chauffeur : « Trump fout tout en l’air ! »
Hier, j’ai mal placé mon pull à sécher, et ce matin, il était encore humide. Il a donc fini de sécher… sur moi. Malgré que le ciel était couvert, heureusement il n’a pas plu — ce qui a évité d’ajouter de l’humidité sur mon corps !
Végétarisme
Petite info : étant végétarien, mes défenses sont plus efficaces que celles des personnes qui mangent de tout.
Donc même si ce matin, c’était un peu limite côté humidité, j’étais confiant — et tout s’est bien passé.
À aucun moment, je n’ai eu la sensation de tomber malade.
Il fout tout en l’air
1. Un chauffeur me lance : « Trump est en train de tout foutre en l’air et personne ne dit rien ! »
Je lui ai répondu : « Mais moi, je fais quelque chose. Je suis là pour essayer de faire bouger les choses. En tout cas, c’est mon espoir. »
2. En anglais, il me demande si j’allais bien, si tout allait bien…
Et il me dit : « We need you », puis il me remercie de continuer mon action.
Mardi 20 mai : Une cycliste m’explique la circulation d’hier – Trump et la Slovaquie ont voulu faire capoter le projet de l’OMS – Un homme me traite de héros !
Explication d’une cycliste
Jo : Pourquoi y avait-il autant de véhicules en direction de l’ONU hier ?
Cycliste : C’était l’ouverture de l’Assemblée générales de l’organisation mondiale de la santé (OMS), et c’était la journée ministérielle.
Je suppose donc qu’il y avait beaucoup d’officiels, ce qui explique le ballet de limousines.
Jo : L’OMS se trouve derrière le CICR, alors pourquoi autant de véhicules vers l’ONU ?
Cycliste : Parce qu’en parallèle, il y a de nombreuses conférences à l’ONU.
Recherches sur Internet – Trump et la Slovaquie veulent faire capoter le projet de l’OMS
Après trois années de travail acharné, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) souhaitait faire adopter par consensus un projet de résolution pour mieux préparer le monde face aux futures pandémies – le fameux « traité sur les pandémies ».
Mais la Slovaquie a exigé un vote formel, rejetant l’idée d’un consensus. Le Premier ministre slovaque, Robert Fico – issu de la nouvelle extrême droite et récemment en visite à Moscou pour le défilé du 9 mai – a annoncé que son pays voterait NON, en invoquant des arguments conspirationnistes.
Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a tenté de le convaincre par téléphone lundi soir. En vain…
Finalement, le vote a été un succès inespéré : 124 OUI, 11 abstentions, et 0 NON.
Le représentant slovaque a bien demandé le vote, mais ne s’est pas opposé : il s’est abstenu. Parmi les autres abstentionnistes : l’Iran, Israël, la Russie, l’Italie, la Pologne,… Les États-Unis, quant à eux, n’ont même pas envoyé de délégué au moment du vote !
Dans les rangs de l’OMS, ce fut un immense soulagement : des visages crispés sont passés à la joie. Les applaudissements ont éclaté avant même l’annonce officielle des résultats.
Pour info : les États-Unis font encore partie de l’OMS et ne la quitteront qu’à la fin de l’année 2025.
En tout cas, on voit bien que le reste du monde ne suit plus les consignes des Américains. C’est l’effet désastreux de Trump sur la scène mondiale. Et ironiquement, c’est lui qui réalise le rêve de la Chine et de l’URSS-Russie : affaiblir l’influence des États-Unis. Il offre ce cadeau sur un plateau doré à toutes les dictatures du monde.
Un homme me traite de héros !?
Un homme m’a félicité pour mon action pro-démocratie et m’a pris en photo. Il m’a parlé de l’importance d’agir pour la démocratie. Et avant de partir, il m’a lancé : « Vous êtes un héros des démocraties ! »
J’espère qu’il prendra le temps de visiter mon site et qu’il verra qu’il est vraiment possible d’améliorer nos démocraties en réduisant le poids des idéologies — grâce aux actions législatives des citoyennes et citoyens eux-mêmes.
Lundi 19 mai : Conférences à l’ONU (ou à l’OMS) – Chauffeurs : « Trump fout tout en l’air ! » – Besoin de vous – 👮 2 policiers – Affiches faisant la paire
Par un jour ensoleillé, je suis arrivé sur place à 8h20, et je n’ai jamais vu autant de voitures pour un lundi depuis le début de mes manifestations.
Que se passe-t-il à l’ONU ?
Un véritable ballet de voitures diplomatiques. Quelque chose se trame à l’ONU… mais quoi donc ?
Sur Internet, j’ai trouvé au sujet de l’OMS :
Lundi, à l’ouverture de la réunion annuelle des États membres de l’OMS, le directeur général de l’agence, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé ces derniers à adopter l’accord international sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies.
« Chaque Assemblée mondiale de la santé est importante, mais celle de cette année l’est tout particulièrement », a-t-il déclaré, solennel, devant les délégations réunies au siège de l’OMS, dans la ville suisse. « Il s’agit véritablement d’un moment historique », a-t-il insisté.
Pourtant, l’OMS ne se trouve pas tout à fait sur ma route !
Chauffeurs
Trump le destructeur ?
Un chauffeur me dit que Trump est en train de tout foutre en l’air et que personne ne dit rien ! Je lui rétorque : mais si, moi je le dénonce, moi je suis là. En fait, ce sont les journalistes qui ne sont pas là !
On a besoin de votre présence ici
Il me demande, en anglais, si j’allais bien, si tout allait bien, et tout ça ? Et il ajoute : « We need you here » (On a besoin de vous ici), et me remercie de continuer mon action.
Et c’est bien mon intention de revenir tous les matins. Même si ça déplaît à deux policiers qui, probablement, ont des affinités avec l’extrême droite ou avec les idées brouillonnes de Trump. À chaque fois, ils n’hésitent pas à me demander de quitter les lieux, en parfaite illégalité, selon moi.
Que se passerait-il en cas d’arrestation ?
À chaque fois, je profite de me confronter verbalement à eux, dans le but, peut-être à terme, d’ouvrir les yeux des deux policiers qui me harcèlent. Donc verbalement, oui je défends mes positions. Mais physiquement, non : je tiens absolument au caractère pacifique de ma démarche.
La deuxième phase de ma démarche ne s’enclenchera que si, un jour, un policier avait la mauvaise idée de m’emmener dans sa voiture. J’y entrerais sans opposer la moindre résistance. Mais une fois dedans, je commencerais ma grève des mouvements et de la parole. (Je porterais autour du cou une pancarte plastifiée expliquant ma démarche.) Ils devront donc me sortir de la voiture en me portant, et ce pour tous les déplacements dans le commissariat ou ailleurs.
Ce sera mon unique moyen de leur faire comprendre que je m’oppose à leur volonté de m’empêcher de manifester pour sauver la démocratie américaine et protéger nos propres démocraties, mises en danger par les agissements de Trump. Le président de la Hongrie se vante de vouloir durcir ses positions vis-à-vis des lois européennes et de défier l’Europe entière, comme Trump le fait aux USA et face au monde entier.
2 policiers
Ils étaient postés à une quinzaine de mètres de l’îlot où j’étais assis. Ils surveillaient l’arrivée des voitures qui bifurquaient vers l’entrée de l’ONU.
À plusieurs reprises, je me suis demandé s’ils n’allaient pas venir pour me demander de quitter les lieux. Mais non, ils étaient occupés à d’autres choses plus importantes que de venir m’importuner. Je ne m’en plains pas…
Affiches devant être montrées en même temps
Aujourd’hui, j’ai innové en ayant deux affiches devant être montrées simultanément. Ceci pour éviter toute confusion. Vous allez comprendre :
- « Contre le Capitole, ce sont des Patriotes »
- « Contre des Tesla, ce sont des Terroristes »
Ces deux visions sont celles de Trump.
- Les émeutiers ont provoqué 5 morts, dont 1 policier. De plus, il y a eu 65 policiers municipaux et 73 gardes du Capitole blessés, dont 15 ont été hospitalisés.
Tous les émeutiers (-14) ont été graciés par Trump le premier jour, et 14 ont eu des remises de peine. - Lors des attaques contre des Tesla, il n’y a eu aucun mort, ni aucun blessé. Juste des dégâts matériels !
Avant même d’avoir trouvé un coupable, la porte-parole du ministère de la Justice a déjà décidé que la sentence serait une peine d’emprisonnement de 20 ans pour terrorisme !
Ces deux exemples démontrent à quel point la politique américaine dérive dangereusement vers de l’autocratie, pour ne pas dire plus !
Vendredi 16 mai : retour à l’îlot et réaction d’un chauffeur de taxi – Qui croise-t-on sur l’îlot ou au carrefour ?
Quels types d’usagers croise-t-on sur l’îlot ou au carrefour ?
Vous l’aurez peut-être remarqué : sur l’îlot, je reçois surtout des remarques de la part des chauffeurs de voitures qui s’arrêtent près de moi en attendant le feu vert. Par contre, lorsque je me trouve au carrefour, ce sont plutôt des cyclistes ou des piétons qui me parlent. Eux aussi réagissent en attendant le feu vert, en traversant le passage piéton ou en marchant en direction de l’ONU.Jeudi 15 mai : Un cycliste me salue par mon prénom !
C’est la première fois que ça m’arrive. J’ai été très étonné, d’autant plus qu’en me retournant, je ne connaissais pas cette personne, qui avait un accent américain.
Je pense qu’il a dû voir mon site internet et découvrir que je m’appelle Jo.
Il m’a dit que ce que je fais, c’est très bien, car on en a vraiment besoin.
Je lui rétorque que oui, mais qu’aux USA, ça bouge très peu du côté des démocrates, à part M. Bernie Sanders qui sillonne le pays. La société civile semble vouloir se bouger aussi, mais bien moins qu’à l’époque de Trump1.
Il me répond que oui, oui, c’est assez étonnant.
Je me dis que c’est cool qu’il ait regardé mon site internet…
Mercredi 14 mai : OK
Ce jour-là, je suis resté debout au carrefour. Rien de spécial, à part les remerciements habituels du quotidien.
Mardi 13 mai : Motard - Police ! - Carrefour – Cadeau du Quatar à Trump de 400 millions de $ ?
Mon espoir d’hier a été de très courte durée et il s’est évanoui peu de temps après mon arrivée sur mon îlot.
Motard demi-tour
Il a fait demi-tour, pour pouvoir lire mes affiches un peu mieux. J’ai profité de lui montrer les 8 affiches.
Puis il est reparti, sans avoir enlevé le casque.
Police
… Jo : mais pourquoi dois-je partir ?
P : vous le savez, on vous le dit à chaque fois.
Ce qui signifie que ce policier est déjà intervenu pour me censurer.
P : Vous n’avez pas le droit d’être ici avec vos pancartes. Allez à la place des Nations.
Jo : NON, ça ne sert à rien là-bas.
P : Ce n’est pas mon problème. On vous l’a déjà dit.
Jo ; je n’ai pas d’autres endroits. Ici, soit vers le carrefour. Mais pas à la place des Nations, car je dois montrer mes pancartes aux diplomates américains et de l’ONU.
P : Les voitures passent aussi par la place des Nations.
Jo : Oui, mais les fonctionnaires vivant en France, passent uniquement par ici, pas par la place des Nations.
P : Vous n’avez pas le droit de manifester avec des pancartes.
Jo : Sans pancartes ? On ne sait même pas pourquoi je suis là ! C’est absurde !
P : Si vous voulez utiliser des pancartes, vous devez faire une demande d’autorisation.
Ce genre d’argument me laisse perplexe… Est-ce sincère ou une tentative de censure en douceur, par lassitude ?
P : Il faut partir.
Jo : Je n’ai nulle part où aller, c’est ici que passent les diplomates. Et tant que je ne ferais pas le buzz aux USA, j’ai l’obligation de venir ici. C’est mon devoir de citoyen.
P : Vous croyez vraiment que vous allez faire le buzz aux États-Unis ?
Jo : Oui, j’en suis certain. Si vous m’aidiez au lieu de me mettre des bâtons dans les roues «illégalement», je ferais le buzz plus vite, et je pourrais passer à autre chose.
Je n’ai pas dit « illégalement » ce jour-là, mais la prochaine fois, je le dirai. Leur attitude frôle l’illégalité.
Jo : C’est bien que les gens voient comment vous agissez avec moi. Ils ne comprennent pas pourquoi vous m’empêchez de manifester pacifiquement. Et je vous avoue que moi non plus je ne comprends pas.
…
P : Et vous pensez qu’ils vont appeler Trump pour lui dire que vous êtes là ?
Jo : NON, mais ils vont sans doute envoyer des messages à leurs familles, peut-être à des journalistes. Car la plupart savent que Trump est devenu la risée du monde entier, et ça doit les blesser dans leur amour-propre de voir les États-Unis traînés dans la boue par lui.
Il y a sûrement une réelle souffrance au sein du corps diplomatique américain — et ce, dans le monde entier. Alors tant que je ne ferai pas le buzz, je continuerai à venir ici.
P : On vous demande gentiment de partir.
Jo : Oui, je partirai. Comme à chaque fois. Mais je reviendrai. Car c’est mon devoir de citoyen d’agir, comme le vôtre est de protéger la démocratie et de ne pas entraver ma présence ici.
Carrefour avec affiche blanches !
Comme il était bien avant 9h, je ne suis pas parti bien loin, je suis allé au carrefour, à une dizaine de mètres.
Les policiers sont partis et se sont arrêtés à l’entrée de la mission de Russie, qui se trouve à une cinquantaine de mètres du carrefour où je me trouve.
Pour éviter la provoque, j’ai sorti deux enveloppes vierges pour les montrer aux conducteurs. Le but étant de faire acte de présence et si les policiers viendraient à revenir, cette fois-ci il n’y a rien d’inscrit sur les affiches.
Comme font les manifestants en Russie et en Chine. Je vous laisse imaginer pour quoi je fais ça…
Un Américain m’annonce que Trump va acheter un avion de 400millions de $ !
J’étais abasourdi. Je suis pourtant les actus tous les jours.
Il m’a expliqué qu’un pays arabe allait vendre un Boeing 747 de luxe à Trump. Je lui ai répondu en plaisantant : c’est bien, car Trump utilise Air Force One pour jouer au golf en Floride une ou plusieurs fois par semaine… à force ça va mettre l’avion à genoux !
Tout ceci fait sourire, mais en réalité chaque déplacement de Trump coûte une véritable fortune aux contribuables. Pour un homme qui veut faire des économies en mettant au chômage des milliers de fonctionnaires fédéraux, ça devient plus qu’absurde !
(En 2008, l’heure de vol d’Air Force One était estimée à 40’000 dollars en carburant, sans compter la maintenance. En 2020, Trump avait commandé deux nouveaux avions pour 4 milliards. Aujourd’hui, avec les retards, le coût est passé à 5,2 milliards et la livraison est prévue pour 2029 !)
Rentré à la maison, j’ai cherché l’info. En fait, il s’agit d’un don du Qatar*. Mais ce genre de cadeau est interdit par la constitution et la loi – de plus, il faudra inspecter l’avion de fond en comble, en le désossant complètement, pour éliminer tout micro ou dispositif espion. Il faudra aussi l’équiper de tous les systèmes de protection et de communication d’Air Force One.
On se retrouve, face à un cadeau empoisonné, car tout désosser puis tout remonter pourraient coûter beaucoup plus que les 400 millions offerts, sans compter les adaptations et les équipements derniers cris…
*Rappel : le Qatar est connu pour ses médiations, mais aussi pour des liens «supposés» avec le financement du terrorisme et les Frères musulmans. L’avion devra être vérifié jusque dans les moindres recoins !
Lundi 12 mai : Ensoleillement
Dimanche 11 mai : Convoi fantôme, marathon populaire et visions futuristes
Un convoi noir dans la lumière de Genève
Rue de la Servette. 14h57. J’attends aux feux, vélo en main, quand une rumeur monte à ma gauche. Sirènes. Gyrophares. Un grondement sourd de moteurs puissants. Pas les habituels véhicules de secours genevois — ici, tout est noir, lisse, anonyme.
Mon instinct me parle avant même mon cerveau. J’adore les thrillers, et là, je sens l’adrénaline. La scène semble tout droit sortie d’un film de Kathryn Bigelow. La voiture de tête zigzague de carrefour en carrefour pour sécuriser le passage. Pas d’escorte militaire visible, mais une chorégraphie maîtrisée. Ça sent la délégation de haut vol.
J’identifie deux voitures de police en tête, une au milieu, une à l’arrière. Entre elles, quatre berlines sombres sans le moindre drapeau. Probablement des diplomates américains, peut-être venus rencontrer les Chinois à propos des tarifs douaniers. Le tout glisse dans Genève sans prévenir, comme une ombre bien huilée.
Mission (presque) ratée
Je me gifle mentalement. J’avais deux occasions en or :
- Placer sur mon vélo les messages en anglais que je montre chaque matin.
- Sortir mon téléphone et filmer l’événement. Une preuve. Une archive. Une accroche pour sensibiliser.
Trop tard. L’action est passée. Mais la scène est gravée dans ma mémoire. Et peut-être… dans leurs caméras embarquées.
La puce Neuralink dans mon cerveau ?
Si seulement j’avais eu la puce d’Elon Musk, cette fameuse Neuralink, connectée à mon cortex et à l’IA. Une double mémoire humaine et numérique. Certains rêvent déjà d’un cerveau augmenté. Mais moi, je vois autre chose.
Une technologie vendue au nom du progrès et soit disant pour améliorer notre santé. Mais comme souvent, le progrès a son revers. Les militaires financent, les civils consomment, les libertés régressent. Ce n’est pas pour rien si tant d’innovations viennent des états-majors ou des laboratoires secrets.
Un jour, ils nous diront : “C’est pour votre bien. Nous pouvons améliorer votre santé.” Et ce sera peut-être déjà trop tard.
Derniers kilomètres du Marathon de Genève
Je traverse la ville et me retrouve sur le pont du Mont-Blanc. Une grand-mère franchit la ligne d’arrivée (60-64ans), suivie à distance par deux coureurs à bout de souffle (35-39ans). Les derniers du marathon. Autour, des spectateurs encore nombreux. Je me faufile. Je laisse mes affiches visibles. Les regards se posent. Silencieux. Mais attentifs.
Même dans un événement sportif, chaque seconde est une opportunité. Une invitation à réfléchir, à se positionner, à défendre ce qui compte.
Entre flânerie et stratégie
Je longe les quais. Genève-Plage. Bains des Pâquis. Objectif annoncé : me détendre. Objectif secret : rester visible. Mes affiches, toujours là. Présentes. Disponibles. Peut-être lues, peut-être ignorées. Mais elles existent. Et parfois, c’est suffisant pour faire naître une réflexion, une interrogation.
La rue n’est pas toujours le théâtre de débats. Mais elle est toujours un miroir de notre société. Et moi, je continue d’y injecter des fragments de conscience démocratique, partout où je vais, quelque soit les lieux.
Vendredi 9 mai : Calme plat
Jeudi 8 mai : Bien rigolé – Liberation Day – Traité d’imbécile ? – Vieille dame impassible – Plus de 360 affiches
Bien Rigolé
Une passagère et son conducteur se sont arrêtés au feu rouge, curieux de lire mes messages. Je leur ai donc montré mes huit affiches du moment. À chaque fois, le conducteur hochait la tête avec un grand sourire, parfois accompagné d’un pouce levé. Mais lorsqu’ils ont vu l’affiche “Trumpin Tariffs Penguins, but not Russia!”, ils ont éclaté de rire. Et franchement, c’est aussi l’une de mes préférées.De la Libération au krach
Une autre affiche que j’affectionne, c’est celle sur le jour de la Libération, suivi du jour du krach. J’aurais pu écrire : “suivi de la semaine du krach”. Trump avait voulu faire de ce jour un événement historique, retransmis en mondovision. Résultat : chute brutale des bourses mondiales… et surtout, flambée des taux d’intérêt américains. Il avait promis leur baisse, censée générer des économies massives. Résultat inverse : en une semaine, le taux est passé de 3,9 % (niveau sous Joe Biden) à 4,7 %, ce qui représente une hausse des intérêts de la dette de… 250 milliards de dollars ! Soit 2,2 fois l’aide américaine à l’Ukraine sur trois ans !Me suis-je fait traiter d’imbécile ?
Un passant a traversé près de moi, s’est retourné et a lancé : « C’est imbécile ! »… Je n’ai pas su s’il parlait de mon action ou d’une de mes pancartes. J’aurais aimé en discuter, tant qu’il n’était pas agressif. Mais comme on le sait, les extrêmes, surtout pro-Trump, peuvent vite devenir violents – verbalement ou physiquement.Conductrice âgée
Elle lisait mes affiches sans aucune expression. Puis elle a vu celle sur les pingouins taxés par Trumpin, mais pas la Russie. Et là : grand sourire, pouce levé.Au suet du pays aux Pingouins
Pour rappel : ce « pays des pingouins » n’est peuplé que de scientifiques… et surtout de pingouins !
La Russie, elle, vendait plus de 10 milliards $ aux USA avant février 2022. Fin 2024, ses exportations s’élèvent encore à ~3 milliards.
Alors les USA taxent les pingouins mais pas la Russie !
Plus de 360 affiches
Un automobiliste semblait me parler, mais sa vitre était fermée. En baissant la fenêtre, il me lança : « C’est trop bien, c’est exactement ça ! »
Je lui ai répondu que j’avais plus de 360 messages. Toutes mes affiches synthétisent ce que disent les experts et les journalistes. Il m’a regardé, impressionné : « Whaou, c’est incroyable… Bon courage ! »
Plus de 360 affiches
Un automobiliste semblait me parler, mais sa vitre était fermée. En baissant la fenêtre, il me lança : « C’est trop bien, c’est exactement ça ! » Je lui ai répondu que j’avais plus de 360 messages. Toutes mes affiches synthétisent ce que disent les experts et les journalistes. Il m’a regardé, impressionné : « Whaou, c’est incroyable… Bon courage ! »Mercredi 7 mai : Chauffeur fâché ? NON ; Accident avec vélo ! ; Pouce vers le bas
Chauffeur énervé ou survolté à cause de Trump ?
Un automobiliste arrêté au feu m’a raconté plein de choses… mais je n’ai rien compris ! C’est vrai que, s’il parle vite en anglais ou mâche ses mots, j’ai du mal à suivre. À un moment, il a évoqué le millionnaire George Soros. Pour savoir s’il était pour ou contre ma présence, je lui ai dit : « Je suis ici pour sauver les démocraties. » Il a commencé par « Yes… » J’en ai conclu qu’il était favorable à ma présence, simplement agacé par le comportement erratique de Trump.Presque un accident avec un vélo
J’ai vu une voiture noire arrêtée au feu, puis tout à coup, elle a bifurqué sur la piste cyclable pour tourner à droite. J’ai entendu le crissement d’un frein arrière : une cycliste a dû freiner d’urgence. C’est ce bruit qui m’a alerté. À mon avis, le conducteur ne s’est même pas rendu compte qu’il lui avait coupé la route ! Trop de voitures empruntent la piste cyclable — et pire : j’ai même vu une voiture de police y passer sans gyrophare ! Ce genre de comportement ne devrait jamais venir de la police.Pouce vers le bas
Tous les matins, entre le Grand-Saconnex et le premier feu en direction des Nations, il y a des bouchons. C’est pourquoi je marche à côté de mon vélo, pour que les automobilistes voient bien mes deux affiches :- Une sur mon bagage : « 80 ans de soft power détruits en un mois »
- L’autre que je tiens en main : « Trumpin est l’idiot utile de Poutler »
Tout à coup, je vois une vitre se baisser. Nos regards se croisent. Il me montre son pouce vers le bas, qu’il agite de haut en bas plusieurs fois, avec insistance. Habitué aux pouces levés, j’ai été surpris… d’autant plus que je souriais à ce moment-là. Et finalement, c’est bien ainsi. J’aimerais pouvoir discuter avec ce genre de personnes, comprendre ce qui les anime. C’est aussi ça, la démocratie : la pluralité des pensées.
Mardi 6 mai: fortes pluies, tél. + e-mail pour mon t-shirt
Ce matin, le sol était sec… mais à peine arrivé, la pluie a commencé. De grosses gouttes, de plus en plus nombreuses — sans aller jusqu’au déluge.
Assez vite, elle s’est intensifiée au point que l’eau me dégoulinait sur le visage et me piquait les yeux. Probablement à cause de la pollution, l’eau devait être légèrement acide. Et comme mes mains tenaient les affiches, j’essayais tant bien que mal de m’essuyer avec mes avant-bras couverts par les manches mouillées du pull. Ça soulageait temporairement, jusqu’à ce que la pluie diminue d’intensité, une dizaine de minutes plus tard — sans jamais s’arrêter totalement.
La conductrice d’hier m’a donné ses coordonnées : profitant du feu rouge, elle m’a transmis son nom, son numéro de téléphone et son adresse e-mail. Comme ma journée était bien remplie, je ne l’ai contactée qu’en soirée.
Sinon, comme d’habitude : les encouragements et les remerciements semblent plus nombreux les jours de pluie !
Lundi 5 mai: Retour à l'action! À propos de mon t-shirt
Après les vacances scolaires, je suis de retour ce matin à mon endroit habituel. Je suis arrivé tôt et ais été accueilli avec des regards aimables et même quelques sourires de conducteurs qui passent. Comme la plupart du temps, j’étais assis avec mes pancartes entre 8 et 9 heures, juste entre le CICR et l’ONU.
Le message général reste le même : protégeons la démocratie, pacifiquement. Surtout face aux dangereuses ambitions de Trump et à la montée de l’extrémisme. (Chaque semaine, je change mes messages.)
Merci à ceux qui soutiennent, même silencieusement. Chaque petit signe d’encouragement sont les bienvenus.
- Il y avait nettement plus de trafic que d’habitude pour un lundi.
- Premier jour de pluie, après deux semaines globalement ensoleillées.
- Avantages de la pluie :
- Bonne pour la nature.
- Et, surtout, les policiers me laissent tranquille ! Cinq voitures sont passées ce matin. Probablement qu’ils n’avaient pas envie de se mouiller pour un pacifiste bien connu comme tel.
Femme intéressée par mon t-shirt ?
Une automobiliste, arrêtée au feu rouge, m’a demandé où elle pouvait acheter mon t-shirt. Je lui ai répondu que j’en avais quelques-uns… mais elle a dû repartir avant qu’on puisse en dire plus.
Jeudi 1er mai 2025 : technique de distribution de papillons lors d’une grande manifestation
J’avais enfilé mon t-shirt pro-démocratie et un short. Quatre affiches étaient fixées autour de ma ceinture avec des ficelles. Cela me laissait les mains libres tout en permettant aux gens de lire les messages sur mon t-shirt. De chaque côté, l’adresse de mon site. Devant : « Une vraie démocratie citoyenne apportera le respect, le respect apportera la confiance, pour finalement donner la paix sociale. »
Derrière moi, une affiche annonçait ma manifestation quotidienne devant le CICR, ainsi que l’existence de mon blog.
Objectif dans une manifestation
Montrer les affiches, bien sûr, mais surtout distribuer des papillons au format A7 — faciles à glisser dans une poche.
Ma méthode
Ne pas arriver trop en avance… ni en retard !
Arriver trop tôt, c’est risquer de commencer à distribuer les papillons, et d’entendre ensuite : « Mais vous me l’avez déjà donné ! »
Arriver trop tard, oblige à remonter tout le cortège jusqu’au début.
Arriver à temps, on peut commencer à distribuer tranquillement, dès le début du cortège, les papillons. Puis on passe d’un coté à l’autre du cortège sur toute sa largeur. Puis on retraverse dans l’autre sens et ainsi de suite. On va vers la fin du cortège ainsi de suite en zigzag. Une vraie chorégraphie qui nécessite souvent de marcher à reculons !
Le parcours
Tout s’est bien passé. Les militants sont bien plus réceptifs que dans des manifestations culturelles. Les papillons sont accepté beaucoup plus facilement.
Fin de la manif : devant le Grand Théâtre
Un groupe protestait contre la présence d’une caméra cachée dans le vestiaire des femmes, installée par le directeur. Intolérable. L’impunité doit cesser. Mais l’atmosphère était quelque peu électrique, avec raison. Mais je ne me sentais pas très bien de sentir toute cette agressivité et j’ai préféré, après un moment, partir.
Parc des Bastions
Le lieu historique du mur des Réformateurs. Pour l’anecdote, certains catholiques disaient que Dieu avait créé le protestantisme pour les punir de leur manque de ferveur… Comme si cela pouvait justifier les massacres que les religions ont engendrés à travers les siècles !
Il y avait pas mal de monde : une cinquantaine de tables, des stands de nourriture, d’associations, de partis de gauche. Une grosse sono diffusait musique et discours, tenue par un groupe habillé tout en noir.
Je longeais les files d’attente pour montrer mes messages, puis passais entre les tables pour qu’on les voie de près.
Échanges après les discours
J’écoutais attentivement, puis allais parler aux intervenants. Je leur disais que mon projet pouvait répondre à bon nombre de leurs revendications. Je citais des exemples évoqués pendant leur discours.
Un blocage inattendu
Un orateur, habillé en noir, lunettes de soleil, foulard rouge sur le visage, tenait un discours très agressif. Il appelait à la désobéissance (voire pire, il a utilisé un autre mot que j’ai oublié).
A la fin de son discours, suis allé vers lui pour lui dire que nous avions la même volonté d’améliorer les sociétés, avec comme simple différence, que moi je veux le faire pacifiquement. Mais dès que j’ai prononcé le mot « pacifique », il s’est braqué. Il a refusé mon papillon et s’est détourné sans un mot. Pris de court, j’ai croisé le regard de trois filles à une table. L’une d’elles m’a semblé peinée. Je suis allé vers elle. Elle m’a écouté et pris un papillon. Je lui ai suggéré de parler à l’orateur après avoir vu la vidéo… Mais son expression m’a fait comprendre que ce serait inutile.
J’ai donc repris ma tournée entre les tables.
Dans les transports publics
À l’aller comme au retour, je me suis déplacé dans les bus et trams pour que les gens voient mes affiches. Je porte toujours ma pancarte au niveau des cuisses : assez discrète, mais visible.
Les gens comprennent que je suis un activiste et le message de mon t-shirt, permet, s’ils le veulent de poser une question; je suis là. Je ne brandis pas la pancarte, je la porte simplement.
Voilà une après-midi bien chargée… et utile !
Mardi 22 avril — Pâques, vacances scolaires… pas de manif cette semaine
Malgré avoir noté, dans mon agenda, les jours fériés de l’ONU à Genève, je suis quand même parti vendredi matin pour ma manifestation quotidienne.
En traversant un passage piéton, j’ai remarqué l’absence du garde habituel qui sécurise le passage des enfants. Et je me suis dit : bizarre, il n’est pas là ?
Je suis entré dans un bureau de tabac pour en avoir le cœur net… et oui : c’était bien un jour férié — et le lundi aussi. Demi-tour.
Ce matin, je suis allé jusqu’à l’ONU. Arrivé à 8h10, reparti à 8h50.
Il y avait bien quelques fonctionnaires qui allaient travailler, mais nettement moins que d’habitude.
Probablement que beaucoup ont profité des vacances scolaires pour prendre congé.
Je ne vais donc pas y retourner ces deux prochaines semaines.
Prochaine manif : lundi 5 mai, dès 8h.
Bonnes fêtes à toutes et à tous
Jeudi 17 avril : Dans le bus, Intervenants, 2 individus Russes, rappel sur les dénonciations et les Kompromat en URSS et Russie
Cette fois-ci, j’ai pensé à prendre les bottes. Les mêmes que j’avais utilisées pour aller en scooter 125cm3 de Genève à la frontière ukraino-hongroise.
Problème dans le bus
Une femme m’aidait à maintenir mon vélo, mais sans grande conviction. Puis mon sac, posé dans le panier du guidon, s’est vidé sur le sol. Là, j’étais mal… Difficulté à tenir le vélo en équilibre, et devoir ramasser mes affaires au sol était quasi mission impossible.
Heureusement, la femme qui m’aidait, et une autre dame, se sont précipitées pour tout ramasser et me les tendre un à un. J’ai tout remis en vrac dans le sac.
Surprise : elles ont été si efficaces que j’ai découvert que j’étais arrivé à mon arrêt de bus ! Moi qui pensais avoir loupé l’arrêt à cause de la chute des posters et du stress… Finalement, grâce à elles, tout s’est bien passé — elles m’ont évité de devoir remonter à pied, l’avenue de la Paix.
Intervenantes et intervenant
Plusieurs échanges courts : sur la pluie, sur ma persévérance, mon endurance… et plusieurs mercis pour ma présence quotidienne.
Femme curieuse et bienveillante
- Pourquoi suis-je là chaque jour ? Pour protéger la démocratie US… et les nôtres.
- Malgré le temps ? OUI, même s’il neigeait, je serais là.
- Elle me demande si elle peut me prendre en photo ? OUI. Et cette fois, pour la première fois, je pense à lui dire que ces photos devraient aller aux USA. Je n’y pense jamais ! Elle répond « bien sûr ».
- Elle me remercie et m’encourage à continuer.
Femme à vélo
Merci pour votre persévérance… et surtout pour votre endurance !
Américain
- Très content de me voir agir.
- Il me raconte des situations dramatiques aux USA, notamment liées aux pertes d’emploi.
- Il me demande où boire un café. Je lui indique qu’il en trouvera après la place des Nations.
Chauffeur qui me salue
J’entends une voix… mais je crois qu’elle vient de derrière moi, côté parc de l’école d’hôtellerie. La voix insiste : « Je suis là, je suis là… » Je tourne la tête dans tous les sens. Et je vois un bras me faisant signe, accompagné d’un grand sourire. Puis le feu passe au vert et il repart.
Région de la Servette* : deux individus m’interpellent
*Lieu modifié
Je poussais mon vélo. Ils ont vu mon affiche : « Danger, Trump is a Traitor ».
Le premier me demande ce que je veux dire par “traitor”. Je lui explique : Traître.
Il enchaîne : « Mais pourquoi Trump serait un traître ? »
Je lui réponds : vis-à-vis de l’Ukraine… et vis-à-vis de nous, Européens. (Sans oublier le Canada, le Groenland, le Panama, le Mexique…)
Le second me dit “Je suis Russe” et il me rétorque que les USA ont abandonné le peuple afghan.
OUI, c’est vrai. Mais après avoir tout tenté pour aider à l’émancipation du peuple – écoles, centres de soins, droits des femmes – les Américains ont fini par abandonner. Épuisés. Dépités de voir que les hommes ne faisaient rien pour que ça change. Une fois de plus, ce sont les femmes et les enfants qui ont tout perdu. (La réalité est bien sûr plus complexe, mais en discussion de rue, on va à l’essentiel… selon leur envie ou pas d’approfondissement.)
Il poursuit : « En Russie, on vit bien. C’est de la désinformation de dire le contraire. »
Ma réponse ? Un simple constat. Si c’était vrai, pourquoi le gouvernement russe donne-t-il des terrains et de l’argent pour inciter des étrangers à s’y installer ? Et pourtant, pas de ruée vers la Russie… En revanche, en Europe et aux USA, on fait tout pour décourager les migrants — mais tout le monde veut venir. Quitte à risquer sa vie.
Il acquiesce. Puis il évoque un accord selon lequel les pays de l’Est ne devaient pas entrer dans l’OTAN. (Je ne sais pas de quel accord il parle — probablement une promesse verbale.)
OUI, mais ne perdons pas de vue que ce sont les peuples qui ont voulu rejoindre l’OTAN. Parce qu’ils connaissent la mentalité impérialiste russe… et veulent à tout prix éviter de revivre les souffrances de l’époque soviétique.
Petite explication pour mieux comprendre
Je ne lui ai pas parlé de cette époque où tout le monde se méfiait de tout le monde. La peur de la dénonciation faisait vivre chacun dans la crainte des voisins, collègues… même de la famille. Un ingénieur roumain m’avait décrit en détail ce système. Et celui du kompromat — dossiers compromettants, vrais ou inventés, utilisés pour faire du chantage.
Le kompromat était la hantise des élites de l’URSS… et de Russie, encore aujourd’hui. Certains experts pensent qu’il y a un kompromat sur Trump, vu ses séjours fréquents en URSS et en Europe de l’Est dès le début des années 80, notamment à cause de son épouse mannequin, connue en Europe de l’Est. Ce qui expliquerait pourquoi il cède à toutes les exigences de Poutler !
Retour à la conversation sur l’OTAN
Les pays qui ne sont pas entrés dans l’OTAN ont peur pour leur avenir. Exemple : la Moldavie, la Géorgie, et la Biélorussie, où une démocrate, Mme Svetlana Tikhanovskaïa, aurait gagné les élections. Officiellement non. Mais pour beaucoup, si. Le peuple a tenté de défendre les résultats… mais Lukashenko, pris de panique, a demandé l’aide de Poutine. Ce qu’il a obtenu. Hélas, avec efficacité.
Il y a deux peuples qui ne se sont pas révoltés pour défendre leurs dictateurs : la Syrie, et la Russie. Lors de la tentative de Prigojine (chef de Wagner) de marcher sur Moscou… silence total. Ni le peuple, ni l’armée n’ont bougé pour défendre Poutine !
Bref… je me suis un peu défoulé. Mais l’un comme l’autre m’écoutaient. À aucun moment, ils ne m’ont contredit. Sauf sur la Biélorussie, mais on en est resté là. Peut-être un peu dépités par ma maîtrise du sujet, ils ont fini par me faire comprendre qu’ils devaient partir.
Mercredi 16 avril : Accident, Interrogatoire ?
Ahhh, c’est pas vrai… tout était sec, et voilà que la pluie commence cinq minutes avant mon arrivée. Pas que je sois contre la pluie – à mes yeux, elle est primordiale pour la nature, et je la respecte. Selon ma vision, c’est à moi de m’adapter…
Mais ce matin, je n’ai pas pensé à prendre mes bottes, et mes chaussures ont fini détrempées…
Accident de voiture
En arrivant, je découvre de l’huile moteur et du sable absorbant sur la chaussée, à hauteur du passage pour piétons et en plein virage. L’accident a sûrement eu lieu hier soir. Heureusement que je n’étais pas là : la police aurait eu une excuse toute trouvée pour m’interdire de présenter mes panneaux.
Questions ressemblant à un interrogatoire !
C’est étrange, car je ne l’ai pas vue traverser le passage piéton. Je suppose donc qu’elle venait de l’ONU. Ce qui m’a frappé tout de suite, c’est son attitude. Je n’ai pas ressenti la curiosité habituelle, mais une forme d’inquiétude.
Les questions fusaient, l’une après l’autre :
- Êtes-vous Américain ? NON, je suis Suisse, de Genève.
- Malgré le mauvais temps, vous êtes toujours là ? OUI, même s’il neigeait, je serais là.
- Pourquoi une telle motivation ? Pour sauver la démocratie américaine, contre la volonté de Trump de la détruire, et pour défendre nos démocraties contre les extrêmes.
- Pourtant Trump a été élu ! OUI, mais des millions d’Américains regrettent déjà leur vote. Ils disent qu’ils n’ont pas voté pour ça !
Finalement, elle repartit en direction de l’ONU.
Mardi 15 avril : Un Nouvel Ange m’est apparu…
Ange au parapluie…
Elle venait de traverser le passage pour piétons et s’avança d’un pas décidé dans ma direction, avec un grand sourire et une pincée d’inquiétude lisible sur son visage. Je m’attendais à une remarque sur mes pancartes, ou peut-être allait-elle me parler de ses collègues. Mais non, pas du tout. Elle était simplement inquiète de me voir sous la pluie, sans rien pour me protéger. Et dans ses yeux, je voyais qu’elle cherchait sincèrement une solution.
Elle me proposa son parapluie. Mais je ne pouvais pas le tenir d’une main et n’afficher qu’une seule pancarte… En écrivant ces lignes, je me dis que ce n’était pas un vrai problème : j’aurais pu m’adapter. Mais non, sur le moment, j’étais dans *ma manif à deux pancartes* – rien d’autre n’existait ! Alors elle imagina poser son parapluie au sommet du poteau où sont fixés les feux pour les vélos. Certes, il n’y avait pas de vent, mais au moindre passage d’un bus ou d’un camion, il s’envolerait. Je n’avais aucune envie de courir derrière un parapluie sur la chaussée…
Un peu attristée de ne pas avoir trouvé de solution, elle repartit, non sans un léger pincement au cœur. Et moi aussi, j’étais un peu troublé. D’un côté, par sa grande gentillesse ; de l’autre, par ce petit regret de ne pas avoir su mieux faire.
En rentrant à la maison, j’ai cherché un parapluie. Mais je n’en ai plus. J’ai dû les donner aux magasins de seconde main – je ne les utilise jamais.
Puis une idée m’est venue : et si je scotchais un parapluie directement sur le poteau des feux ? OUI, ce serait une bonne idée ! Il suffirait de le fixer en haut et en bas avec du gros scotch pour qu’il tienne même en cas de rafale, dû à un véhicule.
Du coup, j’ai déjà mis un rouleau de scotch large dans mon sac. Il ne este plus qu’à trouver un parapluie…
Lundi 14 avril : Si coup de froid ? (Remède Naturel), Nouveaux supports, différentes interventions
Voici mon premier jour de pluie, et j’étais là avec 15 minutes d’avance, puis je suis resté plus longtemps que d’habitude !
Coup de froid ?
Pour la petite histoire : cet hiver, c’est la première fois de ma vie que je n’ai pas porté de manteau.
Pluie, vent, Bise du nord, neige, températures négatives… j’ai tenu tout l’hiver en t-shirt, avec une chemise à manches longues, un pull, et par-dessus, mon t-shirt promouvant mon site sur la vraie démocratie citoyenne.
C’est à cause de ce t-shirt que je n’ai jamais mis de manteau : il devait rester visible, devant comme derrière !
Vous vous demandez sûrement si je suis tombé malade ? La réponse est NON. (Je suis Végétarien.)
Sauf une fois : j’étais au bord du lac, mes pieds se sont mouillés, et ce jour-là, j’ai commencé à ressentir un petit picotement dans la gorge.
Le soir-même, j’ai pris mon remède naturel, que j’achète à la ferme du Budé. Le lendemain matin, j’étais en pleine forme.
Si ça vous intéresse, voici la recette :
(Tous les ingrédients doivent être bio)
- Gingembre râpé, sans modération
- Oignon rouge râpé (optionnel)
- Ail râpé (optionnel)
- Une cuillère à soupe de miel, à diluer avec patience.
Si le miel est trop dur, buvez une gorgée du “remède”, puis prenez un peu de miel à chaque fois, et laissez-le descendre lentement le long de la gorge. - Pressez un citron.
- Ajoutez de l’eau à température ambiante.
Jamais chaude : elle détruirait certaines propriétés curatives.
Vous pouvez rincer la râpe et récupérer l’eau. Une brosse à dents est parfaite pour bien la nettoyer.
Si c’est juste le début des picotements, une seule portion suffira.
Sinon, prenez-en 2 ou 3 fois dans la nuit, et 3 fois dans la journée, jusqu’à guérison complète.
Nouveaux supports
Cette fois-ci, je n’ai pas plastifié mes affiches A3, mais j’ai acheté des fourres en plastique transparentes pour classeur A3. (Le fabricant Kolma No. 57.631.20 appelle ça des « Poches A3 ».)
Certes, elles sont ouvertes d’un côté, mais je peux changer les affiches bien plus facilement.
Pour garantir une certaine rigidité, je glisse à l’intérieur plusieurs anciennes affiches ou une feuille cartonnée ou encore une ancienne affiche plastifiée.
Le souci rencontré ce matin, c’est que ces fourres semblent plus lisses que le plastique de la plastification. Résultat : avec les gants, elles me glissaient entre les doigts ! Il va falloir m’y adapte. Une fois que je n’aurais plus les gants, ce sera plus simple.
Le vrai point faible, c’est le coté ouvert, surtout par temps de pluie. Et cette semaine, j’ai eu droit à quatre matinées de pluie…
Différentes interventions
Un homme content de me voir
À la volée, un passant me dit qu’il est content de me voir tous les matins : « Merci pour votre persévérance. »
Bien entendu, je le remercie en retour.
Ce genre de message, même furtif, fait chaud au .
Une femme arrêtée avec son vélo
Je me souviens bien du ressenti positif de la conversation… mais plus du contenu. Dommage !
Rendez-vous à 10h avec le journaliste dans le bâtiment de la RTS
En fait, il voulait savoir si j’étais toujours aussi motivé qu’aux premiers jours, dans le but d’écrire quelque chose sur moi.
OUI, pour sûr !
J : La police me laisse-t-elle tranquille ?
Eh bien NON, pas plus tard que vendredi passé, elle m’a encore causé des problèmes. Je lui ai expliqué ce qui s’était passé — et que vous pouvez lire sur mon blog du vendredi 11 avril.
La police a-t-elle le droit de me harceler de temps en temps ? Je ne crois pas. Mais elle le fait quand même !
Il suffirait qu’un gouvernement d’extrême droite prenne le pouvoir, et ces agissements illégaux se multiplieront automatiquement.
Comment éviter que les extrêmes prennent le pouvoir
Pour éviter que des extrêmes arrivent au pouvoir, il faut absolument améliorer nos démocraties. C’est la seule façon d’éviter ce genre de dérives — qu’un gouvernement d’extrême droite soit élu, et la police se risquera à enfreindre la loi de plus en plus ouvertement.
C’est, entre autres, pour cette raison que je veux améliorer nos démocraties : pour qu’elles soient davantage centrées sur les citoyens… et PAS sur les idéologies des politiciens.
J : Avez-vous vu les deux reportages sur des hommes qui, comme vous, ont manifesté seuls pour défendre leur cause ?
OUI, je les ai vus. Et ce qui m’a frappé, c’est que l’homme venu de Corée du Sud avait planté sa tente juste à côté de l’entrée principale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Et pourtant… moi, je suis bien plus discret — mais la police m’a déjà sommé de quitter les lieux à deux reprises en à peine un mois. Avec menaces à la clef.
Alors je me pose cette question, toute simple mais fondamentale : par les temps qui courent, est-ce que les gouvernements seraient devenus moins conciliants avec les droits d’expression ?…
Dimanche 13 avril : Deux vidéos incroyables
Dimanche 13 avril : Deux vidéos incroyables
Pour me rendre compte de la qualité et du sérieux de ces vidéos, et ayant certaines connaissances sur les avions de chasse occidentaux de pointe, principalement européens et américains, j’ai écouté attentivement le reportage dédié au F-35 américain.
Ma conclusion est positive. Le reportage relate bien les craintes des experts et les critiques, y compris au sein de l’armée américaine. Lors des explications sur les performances de l’Eurofighter Typhoon et du Rafale français, il n’a pas été mentionné que le Rafale a gagné plusieurs compétitions. Malgré cela, pour des raisons politiques, il n’a pas été choisi. Ce que je veux dire par là, c’est que le réalisateur aurait pu mieux mettre en valeur le Rafale… et il ne l’a pas fait. Probablement parce que ces raisons politiques sont difficiles à prouver, et qu’il a préféré éviter ce type d’affirmation. Pour moi, c’est un signe de qualité du reportage : cette volonté de garder un certain équilibre parle en sa faveur.
Il faut savoir que Michael Moore a déjà été attaqué en justice par le gouvernement américain lorsqu’il avait constaté la compétence et la supériorité de la médecine à Cuba, par rapport aux USA. Pourtant, ce point est reconnu mondialement. Et pourtant, il avait été traité d’anti-américain…
Crise sur les tarifs de Trump, « Markets Crash » (39:11)
Dans ce reportage, j’ai entendu des explications que je n’avais jamais entendues, malgré les dizaines d’émissions vues sur les taxes douanières. Ces taxes arrivent beaucoup trop tôt, par rapport aux capacités des entreprises à relocaliser leur production aux USA.
Selon moi, ces taxes ne devraient pas être imposées par pays, mais par entreprises. Toutes celles qui s’engagent à produire aux USA devraient être exemptées de taxes dès la signature de cet engagement.
Bref, on voit que rien n’a été réfléchi et que les coups de tête de Trump sont suivis sans oser le contredire, de peur de perdre son job.
Deuxième point : les exemples concrets des conséquences que la population américaine subira. Renchérissement, fermeture des agences en milieu rural, baisse des prestations due à la réduction budgétaire, inefficacité des agences en sous-effectif, arrivée de fonctionnaires inexpérimentés qui apprennent sur le tas, etc.
Crise sur la démocratie causée par Trump (43:15)
Cette vidéo donne une idée précise de la façon dont Trump démantèle les institutions fédérales, mettant en péril la démocratie américaine.
Là aussi, si des États européens basculaient vers le trumpisme, le danger serait bien réel pour nous aussi.
Mais est-ce que tout ce que l’on voit aux USA nous servira à nous en protéger ? Pas si sûr… Joe Biden avait pourtant averti maintes fois de la catastrophe, et sa campagne était même fondée sur ce danger. Malgré tous ces avertissements, le peuple américain ne l’a pas écouté ! Donc, le danger existe aussi pour nous.
Pour l’éviter, il faut améliorer nos démocraties en les transformant en VRAIES démocraties citoyennes, comme expliqué sur mon site.
Voici un exemple concret, montrant que des dérives peuvent survenir même en Suisse. Les initiateurs d’un référendum contre les nouvelles lois anti-terroristes avaient prévenu : les lois existantes suffisent. Les nouvelles lois, voulues par le gouvernement, sont avant tout liberticides pour les citoyens suisses et la société civile. Pourtant, le peuple a voté en faveur de la loi proposée par le gouvernement.
Et les créateurs du référendum avaient raison… Car j’ai moi-même été victime de l’assouplissement de ces lois.
Cela s’est passé durant ma campagne de bienvenue au gouvernement suisse, à Genève-Meyrin, le 27 avril 2022. À peine avais-je commencé à coller ma première banderole, composée de quatre affiches, qu’un fourgon de police est arrivé. Tout en contrôlant mon identité et en me posant des questions, j’ai continué à coller. Finalement, ils ont donné leur accord.
Un peu plus tard, j’ai été de nouveau contrôlé par des motards. La première question a été : « Votre numéro de téléphone mobile ? ». J’ai refusé de le donner. Face à son étonnement, j’ai donné mon numéro fixe. Ils sont repartis.
Une heure plus tard, une de mes filles m’appelle : un policier l’avait contacté pour lui demander mon numéro de mobile, et elle le lui a donné, oubliant ma consigne de ne jamais le transmettre à la police.
Et voilà comment ils ont contourné mon refus. Une fois le numéro obtenu, ils peuvent me tracer sans passer par un juge. Voilà comment la nouvelle loi anti-terroriste a créé une brèche dans les droits de la population civile. Sous couvert d’anti-terrorisme, la police dispose d’un outil de contrôle qu’elle n’avait pas auparavant.
Je pense que ces vidéos ont été créées par l’IA. Mais cela ne change rien au fait que les constats soulevés sont parfaitement plausibles. Surtout si Trump va jusqu’au bout de ses délires, soutenu par les extrémistes qui l’entourent.
Vendredi 11 avril : 2x Polices (Photos des policiers), Femme en scooter, Affiche "Polémique", Journaliste, récupération de mes photos
Pour la première fois, je n’ai montré que deux posters, car comme vous le savez déjà, les vendredis, il y a moins de monde. (J’imagine qu’ils font des week-ends prolongés.)
Du côté de la route qui monte en direction de la mission américaine, l’affiche visible était : « Est-ce que Trump est-il un agent russe ? » L’idée est de faire prendre conscience au personnel diplomatique américain qu’ils travaillent peut-être pour un président qui pourrait être un agent russe.
Pour l’autre côté de la chaussée, c’est-à-dire les véhicules qui viennent de la mission américaine, le message était : « Danger, Trump est un traître ».
Police 1
Assis sur mon tabouret, lors du passage de la première voiture de police sur ma droite et venant de derrière moi, je l’aperçois du coin de l’œil et je vois qu’il sort son bras pour me saluer. Alors, je monte mes affiches pour lui répondre, et là, il ressort encore son bras pour me saluer de nouveau.
Police 2
Une dizaine de minutes plus tard, une autre voiture de police s’est arrêtée derrière moi.
Deux policiers m’abordent par ma gauche, et c’est là que je les découvre. L’un a l’air sérieux, pas bavard pour deux sous. En réalité, il n’a pas ouvert la bouche une seule fois. Même quand je lui parlais. C’est pas peu dire !
Au contraire, son collègue, extraverti, semblait sympathique et jovial. Mais ce n’était qu’une façade. Par contre, une fois n’est pas coutume, ils ne m’ont pas demandé mes papiers.
Photos prises des policiers, par un automobiliste :
J’ai été surpris de voir un automobiliste photographier les policiers pendant leur intervention. Je me demande s’il n’était pas un peu contrarié de les voir me déranger. Quoi qu’il en soit, depuis le début, je n’ai jamais cessé de montrer mes affiches au personnel diplomatique pendant toutes les interventions policières à mon encontre. Et cette fois-ci, je n’ai pas enfreint cette sacrée règle.
Assez rapidement, je me suis rendu compte que les policiers allaient me chercher des puces…
Et ça n’a pas loupé. Pour commencer, un des textes que j’affichais parlait de Trump comme d’un traître. Il me dit que je n’avais pas le droit, selon la loi suisse, de critiquer un chef d’État ou un pays sans preuve. Je pense tout de suite: ben voyons, c’est nouveau ça ? Il ajoute qu’aucun tribunal n’a condamné Trump pour traîtrise, donc je n’ai pas le droit de le dire ! Je lui rétorque que c’est un comble : Trump ment comme il respire et moi je n’ai pas le droit d’affirmer ce que la majorité des Américains pensent et disent. Sans parler des Ukrainiens, Taïwanais, et Européens qui le répètent tous les jours. Il me répond que c’est le privilège des riches que de pouvoir dire ce qu’ils veulent, sans être inquiétés…
Vous l’aurez compris, le but ici n’est pas de polémiquer inutilement avec la police. J’ai donc laissé courir. Mais je suis sûr que vous comprenez ma démarche. Répliquer une fois pour ne pas laisser croire que j’avale leurs âneries, OK. Ce qu’il faut éviter, c’est de tomber dans des discussions stériles qui nous éloignent de la vraie question : avons-nous le droit, en tant qu’individu, de nous exprimer librement ou non ?
Car c’est bien ça, le cœur des interventions de déstabilisation voulues par la police. Au lieu de défendre la liberté d’expression, ils essaient de nous en dissuader par toutes sortes de pressions psychologiques. Ce qu’ils n’ont probablement pas le droit de faire. Et s’ils en ont le droit, c’est encore pire. Imaginez un gouvernement d’extrême arrivant au pouvoir, il lui suffirait de changer quelques lois, et la police n’aurait aucun mal à réprimer la liberté d’expression. Attention, car elle ne tient qu’à un fil. Sans vigilance, on bascule vite dans une société policière.
Durant la campagne présidentielle américaine, Trump avait dit que si la police avait du mal à réprimer les manifestants, il ferait appel à la garde nationale. Et si ça ne suffisait pas, à l’armée. Ce qu’il n’a pas le droit de faire, mais comme le droit, l’honnêteté et la justice ne font pas partie de son ADN, rien ne l’arrêterait. Espérons qu’il n’aille pas jusque-là.
Revenons à nos policiers, car je n’étais pas au bout de mes surprises !
Aujourd’hui, j’ai eu droit à toute une panoplie d’affirmations plus invraisemblables les unes que les autres. Par exemple : « les riches peuvent dire ce qu’ils veulent sans être inquiétés» .
Puis, il me sort que la zone où je me trouvais (le petit îlot au milieu de l’avenue de la Paix) appartiendrait peut-être à l’ONU ou au CICR. Qu’il vérifierait dans le cadastre pour en être sûr. J’ai pensé : on aura tout entendu… Il ajoute que si c’était le cas, je n’aurais pas le droit d’être ici. Là, j’ai compris qu’il cherchait n’importe quel prétexte pour m’empêcher d’exercer mon droit à l’expression.
Je lui dis que son intention est de me censurer… Il me coupe, prétendant que pas du tout, qu’il ne fait qu’appliquer la loi, qu’il n’a pas écrit lui-même. Je lui lance alors qu’il fait de l’excès de zèle, qu’il n’a pas besoin de perdre son temps à fouiller le cadastre ni à décortiquer mes textes. Je lui demande si, en ajoutant un point d’interrogation à mon texte, ça suffirait. Il me dit : « Ah voilà une bonne idée, dans ce cas c’est OK. » Bon. Pour lui faire plaisir, je l’ai rajouté à la main en rentrant chez moi, mais pas sur le fichier du site.
Pour finir, il me dit que l’îlot n’est pas sûr, qu’une voiture pourrait me percuter, que ma sécurité passe avant tout. Un argument sorti du chapeau. S’il y avait pensé avant, il n’aurait pas eu besoin de parler du cadastre. Pourtant, c’est bien l’endroit où je dérange le moins. Il me dit que je peux aller sur le trottoir, côté CICR, et que là je ne dérangerai personne. Certes, mais pour mes pancartes, ça ne sert à rien : les diplomates montent de l’autre côté et ne redescendront, de ce côté, qu’en fin de journée.
Je lui dis : « Vous savez, si vous voulez vraiment m’empêcher d’exprimer ma volonté de sauver la démocratie américaine, il vous suffira de me mettre en prison. » Et lui, de me répondre : « Pas question ! On ne met déjà pas les criminels en prison, on ne va pas vous y mettre. » Cool pour moi
Dans un ultime soubresaut provocateur, je lui dis : « Alors il va falloir que je me mette en face de la mission américaine ? » Et là, stupeur, il me répond que oui, car le terrain d’en face est privé. Je me suis bien gardé de lui dire que presque tous les policiers m’ont demandé de ne pas le faire. Sa réponse était tellement irréelle que je l’ai laissé croire qu’il avait raison. Ce seront ses collègues qui le sermonneront
À chaque fois que l’occasion se présentait, j’ai argumenté sur le fait que là aussi aucun tribunal n’a pris de décision. Le but étant de démontrer, au policier, l’aberration de cette nouvelle vision, sorti de nulle part !
Femme en scooter 
Après avoir ramassé toutes mes affaires, j’ai traversé la rue côté ONU. Là, une scootériste s’est arrêtée à ma hauteur et m’a directement dit qu’ils n’avaient pas le droit de me demander de partir ! Je lui ai répondu : « C’est exact, mais ils ont fait de l’excès de zèle pour m’empêcher de rester. » Ceci dit, j’avais de toute façon l’intention de partir.
Avec le recul, je pense qu’elle a vu la scène et qu’elle a attendu, pour voir ce que les policiers allaient faire de moi. Merci à elle de s’être arrêtée pour me dire que j’avais le droit de m’exprimer.
Bref, je ne vais pas me prendre la tête. Lundi, j’irai là où j’ai commencé ma campagne, c’est-à-dire vers le carrefour près de la mission de Russie.
Déplacements à vélo avec l’affiche qui a déplut au policier harceleur du jour !
Vu les aberrations que j’ai entendues aujourd’hui, j’ai décidé d’afficher mon affiche : « DANGER, TRUMP IS A TRAITOR », scotché à l’extérieur de mon panier avant. Ce qui fait que l’affiche est visible constamment près de l’ONU et aussi dans tous mes déplacements dans Genève.
Journaliste de la RTS
Souvenez-vous du premier journaliste qui était entré en contact avec moi, il aimerait me revoir pour me poser quelques questions pour compléter son article. Je le verrais ce lundi matin, à partir de 10 h. Mais je l’ai déjà averti, que la police vient de me causer des problèmes de nouveau. Donc, si je ne viens pas au rendez-vous, c’est qu’ils m’ont emmené au poste !
Récupération des photos de mon smartphone
Ça m’a coûté fort cher : 69 francs au lieu de 79. Pas donné pour juste quelques photos. Ce week-end, je vais les poster dans les différentes pages correspondantes. Je vous tiendrai au courant.
Jeudi 10 avril : Micro discussions à la volée
Elles ont eu lieu, pendant l’attente des voitures au feu rouge. L’îlot où je me trouve se situe entre 30 à 50 mètres des feux rouges. Ce qui laisse le temps d’échanger quelques mots et à d’autres de me photographier à travers les pare-brises. En espérant qu’ils enverront ces photos sur les réseaux américains…
L’un m’apprend que Trump a rétropédalé sur les taxes en les diminuant. Je lui dis : Ah bon, il agit vraiment comme un enfant de 10 ans, qui essaye pour voir, avant de se faire taper sur les doigts. En regardant les news, je me suis rendu compte que l’augmentation des intérêts de la dette — passés de 3,9 à 4,5 — a fait bondir la dette américaine d’un coup. Or Trump avait promis que ces intérêts allaient diminuer, ce qui ferait économiser des centaines de milliards au Trésor américain.
Une autre m’apprend que la Chine a riposté avec 84 % de frais de douane. Après avoir vu les news, je comprends que la Chine a parfaitement saisi l’absurdité des mesures de Trump, contre tout le monde et, je pense, veut le provoquer à faire de la surenchère. Ce qui sera dommageable pour les deux pays, mais Trump aura la population qui s’opposera de plus en plus à cette politique — et c’est exactement ce que veut la Chine. De son côté, le gouvernement chinois tient très bien son peuple, et personne n’osera bouger.
De toute façon, la Russie et la Chine ont déjà gagné beaucoup plus qu’espéré. Tous les amis des USA se sentent tellement agressés, que la Chine n’a qu’à récolter les pays paniqués, par un tel comportement, comme des fruits mûrs. Imaginez : le Japon, la Corée du Sud et même l’Australie essayent de s’entendre avec la Chine. Vraiment le monde à l’envers.
Les USA sont en train de perdre sur tous les tableaux. C’est vraiment triste. Et dire que Joe Biden l’avait prédit maintes fois… et les électeurs ne l’ont pas cru !
Bref, en clair, Trump a anéanti 80 ans de soft power en quelques mois. C’est justement le contenu d’une de mes affiches que je montre depuis le début de ma campagne anti-Trump.
Mercredi 9 avril : Démocraties en couleurs, Photos du lieu et de moi, police, Jeûne et garder son poids
Enfin, j’ai pensé à faire des photos… Mais il y a un mais…
Democracyincolors.com Our Org — Democracy in Color
Hier soir, par hasard, je suis tombé sur ce site et j’ai eu l’idée d’écrire à son fondateur, un certain Steve Phillips, avocat, journaliste et écrivain (auteur du best-seller du New York Times Brown Is the New White et du bestseller national How We Win the Civil War).
Ce matin, j’ai peaufiné l’e-mail et je l’ai envoyé. Je vous le partage ci-dessous, au cas où vous connaîtriez un journaliste à qui vous pourriez suggérer de me rencontrer. Il pourra ainsi contribuer à la campagne mondiale pour la protection — et pourquoi pas l’amélioration — des démocraties par les citoyens.
Objet : Invitation à couvrir une action pro-démocratie à l’ONU à Genève
Bonjour Monsieur Steve Phillips,
Je viens de découvrir votre site « Democracy in Color » et j’ai particulièrement apprécié le titre du dernier article de Cecillia Wang de l’ACLU. Il va clairement dans le sens de ma campagne actuelle : une mobilisation citoyenne urgente contre Donald Trump et en faveur de la démocratie.
J’aimerais sensibiliser l’opinion publique américaine à la gravité de la situation, non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour le monde entier. C’est pourquoi j’ai lancé une action symbolique : un sitting quotidien d’une heure, de 8h à 9h les jours ouvrables, juste devant l’entrée principale de l’ONU, face au CICR, à Genève.
Chaque matin, j’expose des affiches conçues pour interpeller les diplomates américains et internationaux qui passent par là. Vous pouvez les consulter sur mon site https://true-democracy.info/usa-trump_fr, ainsi qu’une vidéo de 15 minutes qui présente en détail mon projet de véritable démocratie citoyenne (momentanément mis en pause au profit de la campagne d’alerte) : https://true-democracy.info.
Mon espoir est de voir cette action relayée et reproduite devant les ambassades et institutions américaines du monde entier. Mais pour cela, j’ai besoin de soutien, notamment médiatique. Si vous avez des contacts avec des journalistes basés en Europe — en particulier à Genève — ce serait un immense coup de pouce que de leur parler de ma présence matinale et de ma démarche.
Vous trouverez l’adresse exacte et plus d’informations dans mon communiqué de presse ici : https://true-democracy.info/presse
Une collaboration entre activistes engagés est essentielle pour préserver nos démocraties. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions, que ce soit sur mon projet de démocratie directe ou sur cette campagne de sensibilisation mondiale.
Avec mes sincères salutations,
Jo of GVA – Genève – Suisse – Europe
Espérons que ça donne quelque chose…
Police
Je vous avoue qu’il y a quelque temps, le nombre de voitures de police passant dans le secteur avait largement diminué par rapport aux premières semaines de mon action. Je m’apprêtais même à vous annoncer une bonne nouvelle : fini le harcèlement policier !
Eh bien NON, ce matin rebelote : cinquième contrôle d’identité ! Depuis hier, j’utilise mon vélo pour poser au sol des pancartes appuyées sur les roues. Les policiers me demandent si j’ai une autorisation de manifester. Je réponds que oui, verbalement. Ils disent vouloir vérifier si j’ai une autorisation (écrite ?), car je ne serais pas autorisé à installer des affiches !
Pendant que l’un posait ses questions, j’ai dit à l’autre agent que c’était la cinquième fois qu’on me contrôlait ! Il m’a répondu : « Dans ce cas, c’est bien, vous avez déjà l’habitude… » Je lui ai rétorqué que ce qui m’inquiétait, c’était le manque de communication au sein de la police !
J’ai entendu l’autre policier dire au téléphone que les affiches n’étaient pas agressives…
Finalement, ils m’ont dit que tout était OK et que je ne serais plus contrôlé. Je leur ai répondu qu’on me l’avait déjà dit plusieurs fois et que les contrôles continuaient. Ils m’ont assuré qu’il n’y aurait pas d’autre contrôle aujourd’hui…
Si j’insiste à vous relater ces faits, ce n’est pas par paranoïa, mais pour vous montrer les différents types de dissuasions qu’on peut subir. Pour que vous sachiez à quoi vous attendre, et que vous puissiez vous préparer à faire face aux tentatives d’intimidation ou de censure.
Photos du lieu et de moi
Je me suis enfin décidé à prendre des photos du lieu, juste avant et pendant l’arrivée de la police.
Après leur départ, souvenez-vous de ce monsieur qui traverse chaque matin mon îlot pour changer de trottoir : il est repassé. Je lui ai demandé s’il accepterait de prendre quelques photos de moi sur place. Il a dit oui, avec un grand sourire et beaucoup de positivité.
Arrivé chez moi
Je me suis rendu compte que la carte mémoire n’était pas dans le téléphone… Et ça fait des années que je n’arrive plus à lire les photos directement depuis mon appareil sur mon ordi. Donc pour le moment, je suis bloqué. Je vais voir si un pro peut récupérer toutes les images et me les mettre sur une clé USB. En attendant, toujours pas de photo de moi sur site dans ce blog !
News sur le Jeûne
Le matin, en se levant, s’hydrater avec un bon verre d’eau ou un jus de fruits PRESSÉ. Si possible, ne jamais boire des jus de fruits industriels.
Suite au jeûne, j’ai réussi à ne manger qu’une fois par jour. En général vers 11h, jusqu’au lendemain matin où je prends quelques fruits avant de partir en croisade contre Trump. Franchement, je me sens bien — pourvu que ça dure…
Comment garder son poids ou en perdre un peu
Pour la petite histoire, j’avais perdu 5 kg et j’en ai déjà repris 1,7 kg. J’espère ne pas dépasser les 2,5 kg de reprise.
Quand on fait un régime ou un jeûne, pour ne pas trop reprendre les kilos perdus, il faut modifier sa manière de se nourrir et réduire les quantités. Voici quelques pistes : diminuer les fritures, arrêter les plats transformés, et si nécessaire, changer le rythme des repas. Les deux premiers points sont déjà acquis chez moi ; il ne me restait que le changement de rythme.
Je vous tiendrai au courant si j’y arrive dans la durée, et quelles difficultés surgissent face aux habitudes de la société…
Pour celles et ceux qui aiment prendre plusieurs repas par jour, pensez à ce dicton : « Manger comme une Reine le matin, comme une Princesse à midi, et comme un Pauvre le soir. »
Mardi 8 avril : Ukrainienne 💕 et sa petite fille, matin Ok
🇺🇦 Ukraine
Quelle surprise ! J’attendais au feu, quand une voix familière m’appelle par derrière.
C’était mon amie ukrainienne, danseuse classique, qui porte le même prénom que la femme du président de l’Ukraine… et sa petite fille adorable, pétillante de vie, avec un sourire éclatant comme un rayon de soleil.
Ça faisait si longtemps qu’on ne s’était pas vus… Je les ai accompagnées un petit bout à pied, puis je les ai quittées avec un pincement au cœur.
Mais mon devoir humanitaire m’appelait.
Celui envers la démocratie américaine… et contre Trump, qui rêve de l’anéantir.
Je suis donc retourné sur mon îlot. Tranquille. Comme d’habitude.
Les fonctionnaires de l’ONU semblaient nombreux après 9h, alors je suis resté jusqu’à 9h30.
Lundi 7 avril : matin Ok, débrief crampes, midi vidéo sur le nazisme aux USA ! 


Débriefing sur mes maudites crampes
La nuit de vendredi, après la fin du jeûne, fut un cauchemar. Celle de samedi, en revanche, a été calme. Et ce matin, juste une petite alerte, aussitôt dissipée en me levant.
Donc, tout semble aller mieux… sans que je comprenne vraiment pourquoi mes pieds se sont autant déchaînés entre vendredi soir et samedi matin. Mystère et crampes !
Vidéo sur la volonté d’Hitler de contrôler les USA ! (America First, complot nazi)
J’avoue qu’elle m’a glacé le dos. Je n’avais jamais entendu parler du fait que le nazisme avait été si loin aux USA ou ailleurs. Après la guerre, oui, il y a eu beaucoup de dignitaires militaires allemands qui ont fui en Amérique du Sud. Ça je savais, mais rien sur les USA. À ma connaissance, aux USA, c’était le communisme qui avait été pourchassé. D’où la décision de Charlie Chaplin (Charlot), qui n’était pas communiste mais humaniste, de venir vivre en Suisse. (Musée Chaplin)

La vidéo a été montrée ou créée par la chaîne parlementaire de l’Assemblée nationale française, LCP, et non par un média anti-américain ou je ne sais qui.
Si vous connaissez une émission similaire en anglais et en espagnol, merci de me le faire savoir.
Mais pourquoi vous donner le lien d’une telle vidéo, dans le cadre de ce blog ? Deux raisons :
Le salut nazi de Musk, qui a fait scandale dans le monde entier, est la première image qui m’est venue en tête. Allez savoir pourquoi ?
La démocratie US était en danger et même le gouvernement américain ne semblait pas prendre conscience des risques. Un peu comme maintenant, avec Trump, où Joe Biden avait prédit la catastrophe et où plus de la moitié de la population votante n’y a pas cru et a voté pour Trump.
Vendredi 4 avril : Nouvelles affiches sur USAID absente et Femme US, une artiste, fin du Jeûne
8 nouvelles affiches
Je me suis réveillé vers 5h30 et j’ai pu les imprimer ce matin. Ce sont les affiches des pages 205 à 214. L’idée est de changer chaque semaine de messages pour maintenir l’intérêt des gens qui les voient.
Les Américains brillent par leur absence, pendant que des gens meurent
Cette fois-ci, l’accent est mis sur les problèmes de l’agence USAID à organiser des secours dans l’urgence. Le tremblement de terre a eu lieu le 28 mars vers 12h, heure locale en Birmanie, et Trump a déclaré, le 29, que les USA allaient aider ce pays, malgré des différends !!! Or, trois experts ne devaient arriver sur les lieux que cinq jours après le séisme et uniquement pour évaluer les besoins !
L’USAID sait parfaitement quels sont les besoins, mais Trump ne veut pas de gaspillage, je présume ! Bref, lorsque l’aide américaine arrivera, si elle arrive, ce sera trop tard et probablement, elle sera inadaptée à la situation, car les besoins évoluent avec le temps.
Après la demande d’aide internationale du gouvernement birman, l’Inde a envoyé un avion cargo en moins de 24h, rempli de matériel médical pour aider les hôpitaux submergés par les blessés affluant par centaines chaque jour. Pas besoin d’être un expert pour comprendre l’urgence ! La Chine a envoyé des chiens, du personnel et du matériel médical. Idem pour l’Europe. Tout cela avant même que les trois experts américains ne mettent un pied sur place !
Femme avec des inscriptions sur le dos au sujet de Trump
Lors d’une manifestation aux USA, j’ai vu une femme portant un manteau recouvert d’inscriptions peu flatteuses sur Trump. C’était saisissant ! Elle avait dû coller les lettres une à une sur son manteau. En tout cas, c’était bien lisible et très bien fait.
J’ai repris son message sur quatre affiches, avec trois arguments par affiche. Elle avait écrit “Trump is”, et moi j’ai écrit “Trumpin is”. Pourquoi ? Parce qu’un expert avait expliqué que, comme Trump accepte et suit toutes les demandes de Poutine, il a créé une contraction entre Trump et Putin, ce qui donne “Trumpin“. Moi, personnellement, j’aurais plutôt écrit “Trumtin“.
Une artiste peintre pour la paix
Au départ, elle a simplement acquiescé en voyant mes affiches, comme tant d’autres, et elle a pris une photo de loin. Puis, elle a fouillé dans son sac un moment, avant de traverser la rue avec une feuille blanche. Arrivée sur l’îlot, elle m’a dit qu’elle faisait des peintures sur le thème de la PAIX. Comme moi aussi j’œuvre, à ma manière, pour la paix, pourquoi ne pas collaborer ? Elle m’a alors tendu une carte avec l’une de ses illustrations et toutes ses coordonnées.
Je lui ai demandé si elle acceptait que je poste une photo de sa carte sur mon blog. Elle a accepté avec enthousiasme, ravie de voir une nouvelle initiative pour la paix. Elle m’a dit que nous devrions tous aller dans cette direction ensemble.
Son site : https://www.gudrunkargl.at/gudrunkargl.html
Je n’ai pas pensé à lui parler du reportage qu’il y a au cinéma sur le Dalaï Lama en ce moment au cinéma le Nord-Sud à la Servette, jusqu’au 8 avril. Voyez mon blog du mardi 1er avril ou directement sur notre sortie cinéma.
La photo devrait être postée d’ici dimanche, après la résolution de quelques soucis techniques. Je le mentionnerai au début du blog, afin que vous puissiez y accéder directement.
Fin du Jeûne 


Le matin, je me suis préparé un litre et demi d’eau de riz, pensant m’en refaire un autre l’après-midi. Mais, comme souvent dans la vie, les choses ne se sont pas passées comme prévu…
En matinée, jusqu’à 13h15, j’étais concentré sur la création de mon blog, que j’ai fini par poster. Ensuite, direction la gare routière pour accompagner des moines bouddhistes.
De retour à la maison, je me suis rappelé un ancien souvenir que j’ai voulu ajouter à une date précédente sur le blog, en même temps que le flyer du reportage sur le Dalaï Lama. Et là… surprise ! L’emplacement pour l’image avait disparu !?! En creusant un peu, je réalise que d’autres modifications avaient aussi sauté… même mon post du jour avait disparu.
Je n’ai toujours pas compris ce qui s’est passé. Toujours est-il que tout mon travail du matin et de l’après-midi s’était évaporé. Pouf ! Plus rien. J’ai donc tout recommencé, avec la boule au ventre, mais sans perdre de temps. J’ai tout bouclé vers 17h45, juste à temps pour me préparer et partir à ma dernière réunion de groupe du jeûne.
Arrivé au Temple protestant, je me suis senti moralement épuisé. C’était bien la première fois que je ressentais une telle baisse d’énergie pendant ce jeûne. Durant la soirée, j’ai réalisé que j’avais totalement zappé ma deuxième soupe de riz. Pire encore : je n’avais pas bu une goutte d’eau de tout l’après-midi. Et quand on jeûne, l’hydratation, c’est pas une option — c’est vital.
(Ce samedi après-midi, j’ai placé une bouteille en verre d’un litre juste à côté de moi, pour ne pas oublier de bien m’hydrater tout au long de la journée. )
Souvenez-vous de cet ange venu de nulle part qui m’avait offert un croissant — c’était le mercredi 2 avril. Comme j’étais en plein jeûne, dès mon arrivée chez moi, je l’avais immédiatement mis dans un sac plastique alimentaire et hop, au congélateur. Ce matin, je l’ai passé au frigo, et à 18h, il m’a accompagné à la rupture du jeûne.
Après la rupture, j’ai savouré mon adorable croissant. Il avait gardé son odeur irrésistible, même s’il n’était plus croustillant. Mais peu importe, l’essentiel était ailleurs. Je l’ai dégusté par petites bouchées, en le mastiquant longuement pour bien le mélanger à ma salive et faciliter la digestion. Un vrai régal. Et mes pensées allaient droit vers mon petit ange.
Merci encore pour ce geste, il m’a vraiment touché.
En début de soirée, tout allait bien, et je me suis couché comme d’habitude. Mais pendant la nuit… un truc bizarre s’est produit. Je me suis réveillé toutes les heures, voire toutes les heures et demie, avec des crampes aux pieds. Impossible de les contrôler comme je le fais habituellement.
La première fois, j’ai tenté de rester allongé en ramenant mes pieds vers moi, mais rien n’y faisait. J’ai fini par me lever, péniblement, et j’ai marché à petits pas pour apaiser la douleur. Les fois suivantes, je n’ai pas attendu : je me suis levé tout de suite, préférant l’effet salvateur de la marche.
Au petit matin, j’ai sorti du frigo quelques sachets de riz cuits plus tôt dans la semaine, préparé deux œufs au plat, et… mmmm… quel bonheur à savourer !
Puis je suis retourné au lit, jusqu’à midi. Et là, miracle : je me sens en pleine forme.
Aujourd’hui, j’y ai mis beaucoup de ma touche personnelle. Mais c’est aussi pour que vous puissiez mieux comprendre le pourquoi et le comment de mes démarches.
Jeudi 3 avril : Arrivée en retard !
C’est bien la première fois que ça m’arrive. Comme j’ai du mal à m’endormir lorsque je me couche tôt, j’ai tendance à travailler ou à regarder les actualités sur l’Ukraine, et donc à me coucher trop tard ! Mais comme cette semaine je fais un jeûne, j’essaye de m’améliorer en me couchant chaque nuit une demi-heure plus tôt. Et ça semble fonctionner pour le moment.
Hier, cependant, j’avais éteint mon téléphone, donc ce matin… pas d’alarme ! En me réveillant, je me suis rappelé que mon mobile était hors service et j’ai bondi du lit. Mais il était déjà 7h30… Pas de panique ! J’ai sauté dans mes vêtements et pris mon vélo.
Oui, je sais, je ne devrais pas rouler à cause du jeûne, mais c’était le seul moyen de ne pas arriver trop en retard. À mi-parcours, j’ai pris un bus après avoir demandé au conducteur s’il allait dans la bonne direction. Pendant le trajet, mon vélo est tombé sur le sol en aluminium du bus, produisant un bruit assourdissant. Un instant plus tard, alors que je voulais poser une autre question au chauffeur, le vélo a décidé de tomber une deuxième fois…
Gêné, je suis immédiatement allé le redresser et j’ai décidé de rester à côté pour éviter un troisième accident. Le chauffeur, lors d’un arrêt, est sorti de son poste et est venu ma direction :
— Il faut rester avec le vélo pour éviter qu’un passager ne soit blessé.
— Oui, bien sûr, je comprends bien, désolé !
Je lui ai répondu tout en accompagnant mes paroles de gestes pour appuyer mon excuse.
Finalement, j’ai demandé à une passagère si ce bus me déposait bien à proximité de mon arrêt. OUF, elle m’a confirmé que oui.
Finalement, je suis arrivé à 8h20 !
Pour rentrer, j’ai également pris des bus avant de terminer le trajet en vélo, en descente… Beaucoup moins fatigant !
L’accueil a été très positif, et rien de spécial à signaler.
Mercredi 2 avril : Croissant, Proprio Resto, Police, Gare Cornavin, nourriture gratuite
Aujourd’hui, le soleil brille. La bise ayant cessé de souffler, malgré le froid ambiant, l’air est plus supportable. ❄️🌬️☀️
Une adorable inconnue m’a apporté un croissant 🙏😍💖
Elle a traversé la route entre les voitures et est apparue à ma gauche, telle un ange, souriante et diffusant des ondes de bonheur. Vous n’allez pas le croire, mais cette inconnue, sortie de nulle part, m’a offert un 🥐.
Je ne savais pas comment la remercier. Étant en jeûne, je me suis promis de le manger vendredi soir lors de la rupture, en le savourant lentement, tout en pensant à elle et à toutes les personnes de bonne volonté et de bienveillance qui contribuent à améliorer nos sociétés… Chacun à sa manière. 💭❤️✨
Petite parenthèse : lundi, je me suis inscrit comme bénévole pour aider à distribuer de la nourriture tous les soirs dans l’église de la Servette. Ce qui m’a poussé à cette action, c’est de voir un grand nombre d’Ukrainiennes et Ukrainiens venir à ces soirées caritatives.
Avec les dizaines d’encouragements que je reçois chaque jour, il est évident que cela vaut la peine de se battre pour améliorer nos sociétés. Toutes ces belles personnes méritent une société respectueuse, sécurisée et bienveillante. C’est exactement pour elles que je me battrai jusqu’au bout de mes forces, pour amener la vraie démocratie citoyenne. (D’où la raison d’être de mon projet true-democracy.info, qui est censé nous aider à y parvenir.) ✊📢💕💙💪🌍✨
Était-ce un diplomate chinois ?
Tout d’un coup, du coin de l’œil, j’aperçois un gros véhicule noir roulant très lentement. Le conducteur fixe mon affiche avec une grande concentration. Il n’y a personne derrière lui, donc il ne gêne pas la circulation. Puis, avec un visage impassible, il accélère. 🤔🚗💨
Je baisse les yeux vers mon affiche : c’est celle qui appelle au boycott des produits chinois et américains.
C’est là que je me demande… Et si c’était un diplomate chinois ?
Il repasse plus tard, sur le chemin du retour. Toujours la même absence d’expression. Toujours sans me regarder. 🕵️♂️🇨🇳👀
Propriétaire de restaurant(s)
Un automobiliste s’est arrêté à ma hauteur, attendant que le feu passe au vert. Il a baissé sa vitre et m’a lancé : « On parlait justement des catastrophes que Trump est en train de répandre partout dans le monde ! »
En voyant mon initiative, il m’a soutenu pleinement et j’ai ajouté avec un sourire : « Il faut bien que quelqu’un se bouge pour sauver les démocraties, y compris celle des Américains ! » 🇺🇸🔥💬
Puis, il m’a expliqué que les fonctionnaires internationaux ne sortent plus et ne fréquentent plus les restaurants comme avant. « C’est un gros problème pour le business. » Je lui ai répondu que les gens ont peur de perdre leur travail et économisent au cas où… (Plusieurs organisations internationales ont vu leurs financements réduits ou supprimés par les Américains.) 💼🍽️💰
Police
Encore eux ! Cette fois-ci, ils m’ont dit qu’ils avaient déjà entendu parler de moi. Je leur ai répondu que c’était normal : j’ai déjà été contrôlé trois fois, et là, ce serait la quatrième s’ils me demandaient ma carte d’identité ! Ils ont confirmé d’un ton légèrement gêné qu’ils voulaient bien la voir.
Tout s’est bien passé, ils étaient courtois, on a même rigolé. Finalement, je leur ai demandé l’heure : 9h03. « C’est l’heure pour moi d’y aller ! » Alors, je leur ai serré la main en ajoutant : « Il ne faut pas que les gens croient que je pars à cause de vous. Il faut leur montrer que tout est normal. » 🤝👮⏳
En allant chercher le bus 20, j’ai continué à montrer mes affiches jusqu’à son arrivée… qui s’est fait attendre ! 🚌⌛
Gare Cornavin à Genève
D’une manière générale, à chaque déplacement, que ce soit dans la rue ou à la gare, je tiens toujours une pancarte discrètement orientée vers le bas. 📜🚶♂️👀
Une fois arrivé dans le petit espace dont j’ai parlé hier, je suis resté les 20 minutes autorisées. Aucun changement par rapport à la veille. 🚉⏱️
Nourriture gratuite pour les personnes âgées
Arrivé au Bouchet, j’ai remarqué un camion frigorifique et plusieurs personnes s’affairant à décharger des denrées. J’ai alors aperçu l’homme qui m’avait inscrit pour la distribution de nourriture en soirée. Je l’ai salué et lui ai demandé s’il acceptait que je lui donne un coup de main, ce qu’il a accepté.
Cette fois, ce sont les invendus des supermarchés qui sont redistribués aux personnes âgées, en priorité à celles ayant une attestation médicale.

Et me voilà entouré de personnes bienveillantes, qui donnent de leur temps pour les autres.
D’une manière générale, elles sont toutes altruistes, généreuses, dévouées, serviables et engagées.
Ce sont elles qui devraient être montrées en exemple aux millionnaires et milliardaires du monde entier, pour leur apprendre ce que devrait être l’Humanité.
Mardi 1er avril : Froid glacial et vent, Gare Cornavin, Cinéma ❄️🌬️🚌
À cause de mon jeûne, on m’avait déconseillé d’utiliser mon vélo à partir du troisième jour. Ce matin, j’ai donc pris le bus.
Froid glacial, car bise venue du nord 

Le froid, c’est une chose, mais le vent, c’est encore plus problématique. Vous l’avez sûrement compris : il ne permet pas de maintenir les pancartes visibles. Aujourd’hui, c’était tout juste supportable, mais malgré mes gants, mes doigts étaient gelés et mon corps commençait sérieusement à se refroidir, malgré mes quatre couches de vêtements (T-shirt, chemise à manches longues, pull et enfin mon T-shirt true-democracy.info). Finalement, je suis parti dix minutes avant 9h. Je me suis dit qu’il fallait éviter de manifester dans de telles conditions.
Juste avant d’écrire ces lignes, au contraire, j’ai réalisé que ma présence était essentielle. Il faut que je sois là. Plusieurs personnes s’attendent à me voir, et ma constance est presque plus importante que les messages que je porte. J’ai l’impression que ma ténacité est un symbole en soi, tout aussi puissant que les affiches que j’exhibe.
Alors, voici ma solution : je vais chercher une belle image de Peace & Love , que j’imprimerai en grand sur des feuilles A5 plastifiées. Ainsi, je serai présent, même dans des conditions difficiles, et cela empêchera les gens de penser que la censure aurait eu le dernier mot. Comme indiqué en introduction, je ne m’absenterai que lorsque je donnerai des conférences ou des interviews loin de Genève.
Gare Cornavin à Genève 


À Zurich et Genève, à titre expérimental, il existe un petit espace permettant d’informer les voyageurs en silence. Si quelqu’un s’approche, on peut engager la discussion et même donner un feuillet d’information. Une belle initiative !
Malheureusement, le matin, les gens sont pressés. Ils courent ou restent concentrés sur leur objectif : attraper leur train ou leur bus au plus vite. J’imagine que le soir serait un meilleur moment pour sensibiliser. À ce moment-là, les voyageurs ne sont plus à cinq minutes près, et les transports passent régulièrement.
Cinéma pour améliorer notre vision du monde… 🎬🗣️🌍

C’est aussi ce que j’essaie de faire, à ma manière, en améliorant les démocraties, ce qui provoquera le RESPECT, puis amènera la CONFIANCE dans les institutions et finalement, provoquera la PAIX entre les peuples dans le monde.
Une amélioration des démocraties (true-democracy.info), devrait amener la PAIX dans le monde, à défaut des femmes au pouvoir, alors, peut-être par cette voie.
Lundi 31 mars : "Agent de sécurité" du CICR, Groupes de passants, Police
À peine arrivé sur l’îlot, un passant me fait un signe de pouce vers le bas ! Quelques minutes plus tard, un automobiliste me fait un pouce vers le haut. Plusieurs autres signes et remerciements suivent, comme d’habitude.
“Agent de sécurité” du CICR
Un homme arrive sur mon îlot et me dit qu’il est de la sécurité du Comité International de la Croix-Rouge. Il me demande de lui présenter ma carte d’identité. Après quelques échanges sur les raisons de cette demande, je finis par lui dire que je ne sais pas qui il est vraiment et je lui demande de me montrer une carte. Il me répond : “Pas de problème, je vous la montre tout de suite.” Tout en continuant de parler, il ouvre sa veste d’un côté, puis de l’autre, et met la main dans sa poche intérieure. Comme nous discutons, je ne réalise pas immédiatement qu’en réalité, il ne m’a rien montré. La seule chose dont je me souviens, c’est qu’il ne portait pas d’arme !
Rapidement, il insiste : “Vous ne voulez pas me montrer votre carte d’identité ?” Non sans un certain stress et quelques hésitations, je lui réponds que non. Il rétorque alors qu’il va appeler la police. “Allez-y”, lui dis-je, “de toute manière, j’ai reçu leur autorisation (verbale).” Il affirme que ce n’est pas vrai et que la police va m’emmener au poste. Inquiet mais espérant qu’il bluffe, je lui dis que si on m’arrête, je ferai la grève des mouvements et de la parole. Il me répond froidement : “Faites ce que vous voulez…”
Il prend alors son téléphone, s’éloigne de moi, traverse la route en direction du CICR et monte la rampe qui mène à leur bâtiment.
Je ne vais pas donner certains détails pour des raisons de sécurité, car si je les divulgue, la prochaine personne qui tentera la même approche fera attention à ne pas répéter ces erreurs. J’ai rapidement supposé que cet homme n’était pas ce qu’il prétendait être. Était-il envoyé par la mission américaine ? Mystère…
Quoi qu’il en soit, j’ai préféré me retirer de l’îlot central et me suis repositionné comme d’habitude au carrefour.
Peu de voitures
C’était étrange. À deux reprises, j’ai demandé à des cyclistes s’il y avait un jour férié à l’ONU. Elles ne savaient pas, mais les deux allaient travailler. L’une d’elles, dans une crèche.
Plusieurs groupes : post-adolescents, adultes, jeunes
Les adolescents
J’étais content de les voir arriver et me suis tourné vers eux pour leur montrer mes affiches. Je les ai salués avec enthousiasme. Mais rapidement, l’adulte qui les accompagnait est revenu sur ses pas et s’est positionné de manière à ce que les jeunes ne s’approchent pas de moi. Alors, j’ai lancé en souriant : “Je vous rassure, je n’ai pas le Covid et je suis pour la démocratie !” Ils ont bien ri de cette situation un peu étrange.
Les adultes
Un autre groupe d’adultes arrive. Je les salue avec la même énergie et cette fois, ça se passe très bien, avec des sourires et des échanges chaleureux.
Les jeunes
Un troisième groupe passe dans l’autre sens. Certaines filles, visiblement joyeuses, lèvent les bras et se mettent à danser spontanément. Cette énergie débordante me fait sourire, je les contemple en silence tout en tenant mes affiches.
Un homme me demande son chemin
Un passant me demande où se trouve l’entrée de l’ONU. Je lui explique, mais peu après, il revient en disant que c’est fermé. C’est à ce moment-là que je comprends qu’il y a bien un jour férié. Une fois rentré chez moi, je vérifie : il s’agissait de l’Eïd al-Fitr.
Police (encore !)
J’avais mis un timer, mais en le regardant, il était déjà à zéro et je ne l’avais même pas entendu. Je décide donc de plier bagage et de partir.
Dans l’avenue Appia, vers le BIT, une voiture de police s’arrête à ma hauteur. “Encore !” me dis-je. Et oui, troisième contrôle d’identité. Les policiers m’informent qu’ils ont reçu un appel signalant un manifestant devant la mission de Russie. Je leur dis que non, j’étais au carrefour. Heureusement, ils sont courtois, et c’est l’essentiel.
Je leur parle du soi-disant agent du CICR et ils me confirment que j’ai eu la bonne réaction, car seul la police est habilitée à demander une carte d’identité dans le domaine publique.
J’ai déjà inscrit tous les jours fériés de l’ONU dans mon agenda.
Bonne continuation !
Vendredi 28 mars : Pas de police, témoignages, tentations olfactives et jeûne
Police
Aujourd’hui, elle s’est faite discrète. Ce qui, soyons honnêtes, ne me déplaît pas du tout.Témoignages
Une Américaine en plein débat
Elle m’a confié que la veille, elle avait eu une discussion animée avec un collègue trumpiste au sujet de ma présence ici. L’échange avait été tendu. Surpris, je lui ai demandé : « Ah bon, il y a des trumpistes dans les organisations internationales ? » Elle a souri : « Il y en a beaucoup. » Je pense que, comme aux États-Unis, certains électeurs de Trump qui ont perdu leur emploi commencent à se rendre compte qu’ils ont été dupés. Attention, je ne suis pas contre toutes ses idées, mais la manière dont elles sont appliquées… là, je suis totalement opposé.Un défi linguistique
Une femme s’est arrêtée aux feux pour vélos, absorbée par la lecture de mes affiches. Je l’ai interpellée à propos d’un message, mais elle m’a répondu qu’elle ne maîtrisait pas bien l’anglais. Alors, je suis passé au français. Puis, en remarquant son accent hispanophone, j’ai continué en espagnol. Elle a souri, amusée, me laissant comprendre que j’avais trouvé sa langue maternelle…Un passant au sujet du boycott 


Un piéton traversait le passage clouté en lisant mes affiches, le regard accroché par les messages. Une fois de l’autre côté, il prit la direction de l’ONU, mais soudain, il se retourna et me lança, avec un sourire malicieux : — Mais si on boycotte les produits chinois, on ne pourra plus rien acheter ! Jeûne et bonnes odeurs
Cette semaine, je me prépare à un jeûne d’une semaine, qui débute ce soir. J’ai déjà commencé à réduire progressivement certains aliments… sans grand succès ! (Le premier jour, il fallait éliminer viandes, poissons et œufs. Facile, je suis végétarien !1ʳᵉ réunion d’information et début du jeûne
Sans entrer dans les détails, voici les points importants qui concernent ma campagne d’information “Démocratie en Action” près de l’ONU, par rapport au jeûne :- Après 2 ou 3 jours, ne plus utiliser de vélo pour préserver mon énergie.
- Éviter de tenter le diable avec les odeurs de cuisine !
- Ne pas rester trop longtemps debout. Prévoir un tabouret pliable.
- Toujours avoir de l’eau sur moi. (J’apporterai une bouteille en verre avec de l’eau du robinet, évitant ainsi l’eau en bouteille PET.)
- Si je ressens un léger malaise, m’asseoir immédiatement. Si cela persiste, il faudra peut-être interrompre la manifestation ou le jeûne.
- Éviter la trottinette et privilégier le bus.
C’est précisément l’objectif du site que vous êtes en train de lire.
Jeudi 27 mars : Police, témoignages
La nuit passée, j’ai rattrapé les jours manquants de mon blog. J’ai fini vers 3h du matin et me suis couché à 4h, pour devoir me lever vers 6h30. Bref, je me suis dit que j’allais probablement être arrêté et que je pourrais rattraper mon sommeil en retard. Une manière comme une autre de réduire le stress et l’anxiété… et ça a marché.
J’ai pris mon vélo et, comme je ne voulais pas le laisser près de l’ONU de peur qu’on me le vole en cas d’arrestation, je l’ai laissé à la ferme de Budé. C’est là que je fais mes achats de nourriture. Le personnel est jeune, motivé et paye les paysans au juste prix, contrairement à la grande distribution. Je vous conseille vivement d’y aller : https://www.ferme-de-bude.ch/
Depuis la ferme, j’ai continué à pied. Arrivé sur la route de Ferney, j’ai brandi une de mes affiches tout en marchant. En arrivant à mon carrefour, j’ai fouillé les arbustes et les arbres, espérant retrouver mon sac volé la veille par pure méchanceté. Mais non.
J’avais prévu deux feuilles blanches à montrer aux automobilistes en cas de présence policière, pour démontrer qu’on pouvait se faire arrêter simplement en brandissant du papier blanc, comme en Russie et en Chine. Mais comme aucun policier n’était en vue, j’ai directement sorti mes affiches.
La police
Assez rapidement, une voiture de police est passée devant moi au ralenti. Ça, j’avoue, ça met toujours un petit coup de pression. J’ai feint de ne pas la voir, tout en la surveillant du coin de l’œil. Elle a continué jusqu’à l’entrée de l’ONU… et a disparu.
Quelques instants plus tard, une autre patrouille arrive en face et s’arrête devant moi. Pris de court, j’ai glissé mes affiches dans mon sac et sorti mes feuilles blanches. Cette fois, il n’y avait qu’un policier. Il s’est présenté et m’a expliqué qu’ils recevaient des appels toutes les cinq minutes signalant “un homme masqué”. C’était moi. Il m’a informé que depuis le 1er janvier 2025, il était interdit de porter un masque sur la voie publique. Je lui ai expliqué que c’était pour éviter la reconnaissance faciale par les caméras de surveillance. Mais bon, il était correct, comme ceux du vendredi précédent, alors je n’ai pas insisté. Il m’a confirmé que j’avais tout à fait le droit de manifester tant que mes textes ne poussaient pas à la violence. Ce qui est le cas. Bref, je lui ai tout expliqué, comme je l’avais déjà fait deux fois auparavant. Comme c’était le chef du secteur, aucun autre policier ne devrait me mettre la pression ou me menacer. Normalement, tout devrait rouler désormais.
Discussions avec les passants
Un ancien employé de USAid
Un homme est venu me remercier pour mon action. Il m’a expliqué qu’il avait travaillé pour USAid et était touché qu’un Suisse se mobilise pour la démocratie américaine. Il m’a demandé la permission de me photographier sous plusieurs angles. J’ai oublié de remettre mon masque. Qui sait, si ces photos font le buzz aux États-Unis, Trump pourrait voir ça d’un mauvais œil !
Une femme sur le trottoir d’en face
Elle m’a fait signe en montrant son téléphone. Je me suis mis en position pour qu’elle puisse prendre la photo. À défaut de journalistes, les réseaux sociaux aideront peut-être à faire connaître mon action.
Une femme blonde et son enfant
Elle s’est arrêtée devant moi, rayonnante, et m’a remercié plusieurs fois, visiblement enthousiaste. Elle m’a confié que de plus en plus de personnes, notamment au sein des organisations internationales, évoquent mon action, se demandent si je suis toujours là et débattent de mes messages. C’est précisément pour cela que je varie souvent mes affiches : pour nourrir ces discussions et maintenir l’intérêt.
Un piéton qui m’annonce l’effondrement…
Sa conclusion était glaçante. Il m’a dit :
« Nous avons vécu la disparition de l’URSS, et maintenant, nous allons assister à l’effondrement de l’Amérique. »
Il m’a lancé ça en traversant le passage piéton, sans même s’arrêter. Pas le temps d’échanger, mais son message était limpide.
C’est précisément pour ça que je manifeste là où passent les fonctionnaires de la mission américaine : pour qu’ils prennent conscience de l’urgence. Mais surtout, pour que le peuple américain se réveille et agisse tous les jours en allant faire les courses, en allant au travail, bref avant qu’il ne soit trop tard. Il ne faut pas attendre l’irréversible…
Un homme timide à vélo
Il m’a demandé pourquoi je n’étais pas venu la veille. Je lui ai expliqué que j’étais sur un autre îlot et que la police m’avait fait partir. Son expression s’est crispée. “Pourquoi ?” Je lui ai répondu que peut-être, l’un des policiers avait un penchant pour l’extrême droite.
Une jeune femme à vélo et ses gants
Le froid était mordant. Je lui ai dit que ses gants étaient une bonne idée, car mes mains étaient gelées. Sans hésiter, elle les a retirés et me les a donnés. J’étais bouleversé par ce geste de pure bonté. “Je te les rendrai demain.” Elle a souri : “Pas de souci !” et a continué sa route.
A vrai dire,, tous les matins il fait un froid de canard et je ne porte pas de veste, car il faut que les gens puissent voir mon T-shirt de true-democracy.info.
Un ouvrier de chantier
Alors que je rentrais en brandissant mes affiches, un ouvrier m’a interpellé : “Tu as raison, entre Poutine et Trump, ça peut vraiment mal tourner.” Je lui ai répondu : “Et n’oublions pas Xi Jinping !” Il a hoché la tête, grave : “Oui, à eux trois, on risque l’apocalypse.” “Exactement, et c’est bien pour ça qu’on doit se bouger pour défendre les démocraties.”
C’est tout pour aujourd’hui ! En rentrant, j’ai peaufiné le début du blog en ajoutant les objectifs de cette campagne mondiale.
Mercredi 26 mars : Journaliste, police, entrevue avec le journaliste, Appel à des journaux
Matin
Je suis arrivé en trottinette, car mardi, en utilisant le masque et les lunettes, j’étais complètement embué. Je pensais que c’était dû à l’essoufflement, mais non, aujourd’hui, c’était la même chose. Bref, je dois encore essayer avec des lunettes de ski !
L’arrivée d’un journaliste
Arrivée de la police
Lundi et mardi, malgré le passage de dizaines de voitures de police, il n’y avait eu aucun problème. Logique, puisqu’ils m’avaient déjà contrôlé vendredi.
Or, ce matin, à peine dix minutes après le départ du journaliste, une patrouille est arrivée. Comme vendredi, ils m’ont demandé ma carte d’identité, que je n’avais pas. Je leur ai présenté mon permis de conduire, ce qui leur a suffi.
L’ambiance n’avait plus rien à voir avec celle des policiers du vendredi. Ceux-ci, surtout l’un d’eux, étaient bien plus véhéments. Il était évident qu’il n’appréciait ni ma présence ni mes messages pro-démocratie et anti-Trump. (Était-il de la droite radicale?) J’avais l’impression qu’il partageait des convictions politiques opposées aux miennes. Il s’éloigna, puis je l’entendis dire : « Il n’a rien à faire là. » Peu après, il revint et m’ordonna de partir, affirmant que je ne pouvais désormais plus rester ici.
Il m’a proposé d’aller à la Place des Nations. Je lui ai répondu que cet endroit ne me permettait pas d’atteindre les fonctionnaires venant de France et se rendant à la mission des États-Unis et à l’ONU. Je lui ai donc dit que je reviendrais ici chaque matin.
Menaces d'un des policier
Pensées : pourquoi a-t-il mentionné une ambulance ?
Les jours suivants : que se passera-t-il si je dois partir ?
Comme je suis censé rester jusqu’à 9h, j’attendrai sur place. Si un photographe arrive, je ressortirai les affiches. En cas d’intervention policière, il pourra capturer la scène.
Mon attitude envers les policiers
En aucun cas je serai agressif. Je tiens à garder la maîtrise de la situation en restant calme. J’argumenterai, mais c’est tout. Mon silence commencera dans la voiture, et pour me faire sortir, ils devront me porter…
Après-midi
Rencontre avec le rédacteur en chef de Fonsart.ch
À 14h, j’étais excité. Le journaliste m’a invité à prendre un café, mais je n’en ai jamais bu, sauf une fois en Hongrie, près de la frontière ukrainienne. Un bon chocolat chaud a fait l’affaire.
Une multitude de questions, tout autant de réponses. Du tac au tac. 😃
Tentative d'un appel auprès des médias genevois
- GHI : Aucun journaliste, juste une réceptionniste me proposant d’envoyer un e-mail… mais ils ne répondent jamais.
- Tribune de Genève : Même conclusion.
- Le Courrier : Rien de concret. Leur photographe est malade, mais on m’a donné le contact d’un photographe indépendant.
- Par e-mail, les trois médias ci-dessus, ceux de Suisse Romande et France. (Voir Communiqué de Presse général.)
Contact avec un photographe
Luna Park 🎡
Un point positif malgré tout ! Après cette course effrénée 🏃♂️, il y a le Luna Park 🎢 jusqu’au 13 avril à Genève, Plainpalais. Alors, allez-y et profitez d’un moment féerique ! ☮
Et demain, croisons les doigts et espérons que tout ira bien…
Mardi 25 mars : Doigt d'honneur !
Cette fois-ci, j’y suis allé en trottinette. Du coup pas essoufflé et avec masque et lunettes de soleil, mais plein de buée !
Tout c’est bien passé, à part un doigt d’honneur de la part d’un passager d’une voiture. Bon un pro dictature ou un pro Trump? Pour les gens qui aiment la Russie, sachez, qu’avant la guerre contre l’Europe et encore maintenant, la Russie propose un terrain et de l’argent pour toute personne désireuse de s’installer en Russie. Bizarrement, les gens ne se ruent pas en Russie, mais en Europe et aux USA!
Lundi 24 mars : Ok
Dimanche 23 mars au Salon du Livre à Genève : Surprise, Contact avec des journalistes ?, Anti et Pro-démocratie, Pro-Trump
1ère surprise en arrivant aux guichets du salon : l’entrée est gratuite, sponsorisée par le Canton de Genève. Super nouvelle ! J’espère que les jeunes en ont profité pour découvrir ou redécouvrir le plaisir de lire un bon livre.
Comme presque partout, les rares personnes qui ont remarqué mon t-shirt ou discuté avec moi ont été globalement positives.
Comment entrer en contact avec des journalistes ?
Je savais bien que ce n’était pas l’endroit idéal pour poser ce genre de question, mais on ne sait jamais… Peut-être que quelqu’un aurait une piste à me donner ? Eh bien… pas vraiment.
Un anti-démocratie ?
Sur un stand, au moment où je pose ma question, l’homme repère mon t-shirt et commence à me déballer qu’il ne croit pas à la démocratie, blablabla… Je lui réponds que j’en ai déjà croisé pas mal des comme lui — des gens convaincus qu’on n’a jamais vraiment connu de vraie démocratie. Justement, dès le début de mes FAQ, j’ai un post qui creuse ce sujet. Alors je l’ai invité à aller y jeter un œil.
Sa collègue, elle, le coupe direct et affirme qu’elle croit dur comme fer à la démocratie, et qu’il faut la défendre coûte que coûte.
Finalement, le monsieur finit par répondre à ma question : selon lui, rien ne vaut le fait de se présenter en personne aux rédactions pour parler de son projet. Pourquoi pas ?
Justement, j’ai mis en pratique cette méthode le mercredi 26 mars après-midi. Je risquais une arrestation le lendemain, alors j’ai foncé prévenir la presse. Aucune volonté apparente à vouloir agir. Seulement, il faut envoyer un e-mail. Ce que j’ai fait pour tous les médias de Romandie. Le lendemain, pas un seul journaliste à l’horizon…
Une pro-Trump
Elle était incroyable… et intelligente. J’ai pris beaucoup de plaisir à discuter avec elle. Ses arguments étaient posés, clairs, sans animosité ni agressivité verbale, contrairement à la plupart des trumpistes ou de l’extrême droite.
C’était presque déstabilisant… mais franchement intéressant.
Finalement, elle m’a donné son numéro de téléphone. Ne sachant pas où l’écrire, je l’ai noté au dos d’une de mes cartes true-democracy.info et je l’ai mise dans ma poche… J’ai dû la donner à quelqu’un ensuite, car je ne l’ai plus. (Si jamais elle lit ce post : envoie-moi encore ton numéro de téléphone par e-mail, merci ! )
En partant, je lui ai dit que si j’avais de l’argent, si elle comprenait et soutenait l’idée de mon projet, elle aurait très bien pu donner des conférences ou m’aider à les animer.
Vendredi 21 mars 2025 : 1er jour, toute première fois... et déjà la Police
Toute première fois, toute toute première fois…
Tout à commencer avec l’attitude destructrice de Trump.
Cette attitude m’a poussé à vouloir sauver les démocraties en lui faisant front.
Pour débuter cette journée, il faut remonter à la veille au soir, en me couchant assez tôt pour pouvoir me lever vers 6h et aller tranquillement au 12, avenue de la Paix. Mais voilà, pour éviter d’être réveillé par une notification, j’avais mis mon téléphone sur silencieux !
Le lendemain, j’étais réveillé et, en attendant la sonnerie du minuteur ou de l’agenda, je me prélassais dans mon lit, laissant mes pensées vagabonder sur ma première journée devant l’ONU. Quand tout à coup, je me suis dit : “Mais il fait drôlement clair !“. Je décidais alors de me lever, en me disant qu’il valait mieux profiter de ce temps pour déjeuner. (En Suisse, “déjeuner” désigne le repas du matin, “dîner” celui de midi et “souper” celui du soir.)
Au moment de me lever, je vois que mon horloge affiche 6h50 ! Incroyable ! Moi qui voulais partir à 6h30, c’était mal engagé. Je m’habillai en un rien de temps, pris mes affaires et partis… en oubliant mon masque sanitaire ! Plus question de prendre le bus ou la trottinette, je décidais d’y aller en vélo, pensant que ce serait le plus rapide.
Près de l’ONU, je demandai à une personne qui attendait le bus et qui avait son téléphone en main :
— Excusez-moi, quelle heure est-il ?
Il me répondit :
— 7h23.
Ouf, j’étais soulagé, persuadé d’arriver dans les temps, puisque le reste du parcours était principalement en descente.
Arrivé au croisement du 12, avenue de la Paix, je constatai qu’il n’y avait aucun journaliste. Je me mis alors à montrer mes affiches aux automobilistes.
Police
À peine dix minutes plus tard, une voiture de police s’arrêta face à la mission russe. Deux policiers en descendirent et vinrent me demander mes papiers. Je craignais une intervention des services de sécurité américains, russes ou de l’ONU, et finalement, ce fut la police diplomatique genevoise. Heureusement, ils étaient sympathiques. Pendant que l’un des policiers vérifiait mon identité, l’autre discutait courtoisement avec moi pour mieux comprendre à qui ils avaient affaire.
Au fil de la conversation, je lui demandai :
— Jusqu’à combien de personnes peut-on manifester sans demander d’autorisation ?
— Cinq au maximum, me répondit-il.
— Eh bien, avec vous, on est déjà trois, donc on est bon ! lançai-je avec un sourire.
Il sourit à son tour, et finalement, l’autre policier revint en me disant que tout était en règle, tout en me demandant de ne pas m’approcher des missions russe et américaine. Puis ils partirent.
Passants et conducteurs
Mis à part cette rencontre avec la police, l’accueil des passants et des conducteurs fut positif, voire très positif. Aucune remarque ni geste désobligeant. J’ai eu plusieurs discussions courtes avec des passants, des gens m’ont pris en photo, et même des touristes chinois qui comprenaient les messages et qui ont aussi immortalisé la scène.
À un moment, alors que je brandissais mon affiche : “Est-ce que Trump est un agent russe ?”, un passant a crié :
— YES !
J’ai constaté que 7h30, c’est trop tôt pour croiser les fonctionnaires. Ils arrivent plutôt entre 8h30 et 9h30, voire 10h ! (A part les fonctionnaires du CICR, qui viennent travailler, même avant 7h30!)
Bref, à part le fait qu’aucun journaliste n’ait daigné faire le déplacement, tout s’est bien passé et j’en suis heureux.
Table des Matières
Jeudi 29 mai : Tournée des médias – Pourquoi les médias ne bougent pas – Lettre d’accompagnement de mon CP – Journaliste sceptique, puis moins sceptique
– Conditions pour être publié par un média et mes remarques.mercredi
- mardi
- Lundi 26 mai : Tous des terroristes ? – Jeunes dirigeants et chaos dans l’Histoire
- Vendredi 23 mai : Un chauffeur me dit que Trump est un… ??? Je me suis fait aider par l’IA!
- Jeudi 22 mai : Conductrice – Chauffeur Ukrainien – Comment je réagis face aux Ukrainiens ou Russes – Chauffards
Pour les journalistes, possibilité de faire un article immédiatement en utilisant le CP et la vidéo (15 min).
– Comment j’agis, lorsque j’ai la chance de croiser une Ukrainienne ?
- Mercredi 21 mai : Végétarisme – Chauffeur : « Trump fout tout en l’air ! »
Mardi 20 mai : Une cycliste m’explique la circulation d’hier – Trump et la Slovaquie ont voulu faire capoter le projet de l’OMS – Un homme me traite de héros !
– La perte de l’influence américaine dans le monde devient une réalité criante.C’est bien triste.
Lundi 19 mai : Conférences à l’ONU ? (ou OMS) – Chauffeurs : Trump fout tout en l’air ! – Besoin de vous – 2 policiers – Affiches faisant la paire
– Que se passerait-il en cas d’arrestation ?
– Émeutiers (avec morts et blessés) du Capitole ont été libérés.
– Incendiaires de Tesla seront emprisonnés comme terroristes !- Vendredi 16 mai : retour à l’îlot et réaction d’un chauffeur de taxi – Qui croise-t-on sur l’îlot ou au carrefour ?
- Jeudi 15 mai : Un cycliste me salue par mon prénom !
- Mercredi 14 mai : OK
- Mardi 13 mai : Motard – Police ! – Carrefour – Cadeau du Quatar à Trump de 400 millions de $ ?
- Lundi 12 mai : Ensoleillement
- Dimanche 11 mai : Convoi US – Promenade au Marathon de Genève et sur les quais
- Vendredi 9 mai : Calme plat
- Jeudi 8 mai : Bien rigolé – Liberation Day – Traité d’imbécile ? – Vieille dame impassible – Plus de 360 affiches
– Liberation Day et montée des taux d’intérêts de la dette américaine !
– Liberation Day avec Russie sans taxes douanières, mais les pingouins taxés !
– Liberation Day, suivi par la semaine du “krash”! - Mercredi 7 mai : Chauffeur fâché ? NON – Accident avec vélo ! – Pouce vers le bas
- Mardi 6 mai : fortes pluies – tél. + e-mail pour mon t-shirt
- Lundi 5 mai : Retour à l’action! À propos de mon t-shirt
- Jeudi 1er mai 2025 : technique de distribution de papillons lors d’une grande manifestation
- Mardi 22 avril : Pâques, vacances scolaires… pas de manif les deux prochaines semaines
- Jeudi 17 avril : Dans le bus – Intervenants – 2 individus Russes
Discussion approfondie avec 2 Russes (Trump le traître – La vie en Russie – Peur des dénonciations et des “kompromats” de l’époque de l’URSS et de la Russie – Ukraine) - Mercredi 16 avril : Accident – Interrogatoire ?
- Mardi 15 avril : Un Nouvel Ange m’est apparu…
L’ange au parapluie… - Lundi 14 avril : Si coup de froid ? (Remède Naturel), Nouveaux supports, content de me voir
Recette Naturel, contre les refroidissements et articles sur des hommes qui ont aussi manifestés seuls, comme moi à Genève - Dimanche 13 avril : Deux vidéos incroyables
L’une sur l’impacte des taxes douanières et l’autre sur la destruction de la démocratie aux USA. - Vendredi 11 avril : 2x Polices (Photos des policiers), Scootériste, Affiche “Polémique”, Journaliste, récupération de mes photos
La 2ème intervention policière, c’est mal passée! - Jeudi 10 avril : Micro discussions à la volée
- Mercredi 9 avril : Démocraties en couleurs, Photos du lieu et de moi, police, Jeûne et garder son poids
- Mardi 8 avril : Ukrainienne et sa petite fille, matin Ok
- Lundi 7 avril : matin Ok, midi vidéo sur le nazisme aux USA !
- Vendredi 4 avril : Nouvelles affiches sur USAID absente et Femme US, une artiste, fin du Jeûne
- Jeudi 3 avril : Arrivée en retard !
- Mercredi 2 avril : Croissant, Proprio Resto, Police, Gare Cornavin, nourriture gratuite
- Mardi 1er avril 2025 : Froid glacial et vent, Gare Cornavin, Cinéma
- Lundi 31 mars : “Agent de sécurité” du CICR, Groupes de passants, Police
- Vendredi 28 mars : Pas de police, témoignages, tentations olfactives et jeûne
- Jeudi 27 mars : Police, témoignages
Spontanément, une jeune femme m’offre ses gants - Mercredi 26 mars : Journaliste, police, entrevue avec le journaliste, Appel à des journaux
Arrivée d’un journaliste, Arrivée de la Police, Menaces d’un Policier, 1ère Interview (Fonsart.ch dans Bâtiment de la RTS), Appel Urgent aux Médias se trouvant à Genève, en Suisse Romande et français, - Mardi 25 mars 2025 : Doigt d’honneur !
- Lundi 24 mars : OK
- Dimanche 23 mars : au Salon du Livre à Genève : Surprise, Contact avec des journalistes ?, Anti et Pro-démocratie, Pro-Trump
- Vendredi 21 mars 2025 :1er jour, toute première fois… et Police